Histoires de peur et faux prophètes : Partie 2

Suite du billet précédent. Celui-ci couvre du début du 20e siècle, jusqu’à aujourd’hui.

Au début du 20e siècle
Entre 1920 et 1940, quelques décennies après la mini ère glaciaire, il y a eu une période très chaude où ont été établis en Amérique du Nord des records de chaleurs qui tiennent encore aujourd’hui. Déjà, certains « experts » annonçaient des sécheresses catastrophiques. Mais après 1940, les températures ont commencé à tomber dramatiquement.

Les années 70 à 80
Dans les années 70, puisque la température continuait de descendre depuis 1940, on nous prédisait une ère glaciaire imminente. C’est la panique, les terres agricoles ne pourront plus produire assez de nourriture, on nous prédisait des guerres et la famine pour la majorité de la population du globe.

Voici les prédictions catastrophiques des « experts » des années 70. Certains sont aujourd’hui les mêmes scientifiques qui annoncent le réchauffement. Notez que ces prédictions ont été faites entre 1970 et 1975. (traduction libre)


« Nous avons environ 5 ans pour faire quelque chose » Kenneth Watt

« La civilisation va disparaitre d’ici 15 ou 30 ans si des actions ne sont pas prises immédiatement contre les problèmes auquels fait face l’humanité ». George Wald

« Nous sommes dans une crise environnementale qui menace la survie de cette nation, et celle du monde comme un environnement habitable ». Barry Commoner

« Le taux de mortalité va augmenter jusqu’à ce qu’au moins 100-200 millions de personnes par an vont mourir de faim durant les 10 prochaines années » Ehrlich

« Les démographes sont presque tous d’accord sur les prédictions suivantes : dans 5 ans, les famines majeures vont commencer en Inde; elles vont se propager pour include l’Inde au complet, la Pakistan, la Chine, le Moyen-Orient et l’Afrique. […] Dans 30 ans, probablement avant, l’Amérique du sud et l’Amérique centrale vont exister sous la famine . . . D’ici 30 ans, le monde entier, excepté l’Europe de l’ouest, l’Amérique du Nord et l’Australie, vont être en famine. »
Denis Hayes

« Quand les météorologiques prennent les température moyennes autour du monde, ils se rendent compte que les l’atmosphère s’est refroidi graduellement depuis les trois dernières décennies. Cette tendance ne montre pas d’indication inverse. Les analystes du climat sont de plus en plus appréhensif, parce que les abérrations qu’il étudient peuvent être annonceur d’une autre ère glaciaire ».
Time Magazine

« Il y a des signes de mauvaise augure que les modèles météorologiques de la terre ont commencé à changer dramatiquement et que ces changements vont affecter de façon drastique la production de nourriture, avec des implications politiques sérieuses pour toutes les nations du globe. Le déclin de production de nourriture pourrait débuter bientôt, d’ici 10 ans »
Newsweek

Vers 1975, les températures ont recommencé à monter, mettant fin aux fausses craintes d’ère glaciaire.

Ensuite, on a aussi tenté de faire peur au monde avec les pluies acides. Toutes les forêts allaient mourir et les lacs seraient stériles. Oui, il y avait effectivement un problème de pollution, et la conscientisation a porté fruit en forçant les industries à modifier leurs méthodes, mais les pluies acides existent aussi de façon naturelle, par l’activité volcanique et les éclairs, et en quantité raisonnables, les plantes utilisent l’acide nitrique comme nutriment.

Les années 80
Dans les années 80, on nous prédisait un réchauffement catastrophique, les glaces vont fondre, le niveau de l’océan va monter de 20 pieds, les ours polaires vont mourir, la désertification va s’étendre partout, la planète va mourir! Le tout étant bien sûr dû à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, produit par l’humain. Aux Etats-Unis, le prophète de malheur de la religion verte est Al Gore, et au Québec nous avons Steven Guilbeault. Contrairement aux anciens faux prophètes, ces derniers mettent la faute de n’importe quel évènement météorologique sur les humains au lieu de la volonté divine.

Pourtant, les catastrophes appréhendées ne se sont jamais matérialisées, rien qui ne soit autre chose qu’un évènement météorologique naturel. En fait, comme mentionné précédemment, la température a effectivement baissé entre 1940 et 1975, et augmenté ensuite. L’industrialisation (donc l’apport de CO2) a commencé vers 1940, l’après guerre, et pourtant la température se refroidissait. Depuis 1998, il n’y a plus de réchauffement (même un refroidissement selon certaines études), mais le CO2 continue toujours d’augmenter.
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Il n’y a donc pas de lien direct entre le CO2 et la température. Al Gore a tenté de faire ce lien dans son film bourré de mensonges, mais dans la réalité, l’étude des carottes de glaces de Vostok montrent que durant les nombreux changements climatiques qui se sont produits durant les derniers 800000 ans, l’augmentation du CO2 arrive APRÈS l’augmentation des températures, pas avant. La température augmente, la biodiversité augmente, et donc le CO2 aussi. La température fait augmenter le CO2, et non pas l’inverse.
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Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand

Al Gore, dans son film de science-fiction, s’est inspiré de ce graphique, mais à malhonnêtement séparé les deux données sur deux graphiques pour qu’on ne voie pas que le CO2 augmentait APRÈS les températures. Voici le graphique utilisé par Al Gore dans son film:
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Sans compter que les données utilisées par Al gore avaient été manipulées afin de produire ce Hockey Stick, qui a été démontré comme faux ensuite.

Malgré les démentis des scientifiques et le Climategate, les gens ont continué de croire à l’arnaque réchauffiste propagée par les faux prophètes et le GIEC, mais depuis 1998, le réchauffement a cessé, et le mouvement est en perte de vitesse.
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Remarquez aussi que depuis 2003, les prophètes environnementalistes parlent de « changements climatiques » au lieu de « réchauffement climatique ». En effet ça à l’air fou de dire que c’est la faute du « réchauffement climatique » quand il fait plus froid. Mais c’est pas a qui va arrêter M. Guilbeault. Pour lui, qu’il fasse chaud, froid, qu’il pleuve, qu’il neige, TOUT est la faute des changements climatiques.

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Le trou dans la couche d’ozone
Une des pires histoires de peur dans les années 80 fut le fameux « trou » dans la couche d’ozone. En fait, il ne s’agit même pas d’un trou, mais bien d’une zone en antarctique où le taux d’ozone varie selon les saisons. Il y a de l’ozone dans ce « trou », juste en plus faible quantité. Mais les graphiques montrés à la télé montraient toujours un trou. On allait tous mourir du cancer de la peau, y compris les animaux. Encore une fois, on a mis tout ça sur le dos des chlorofluorocarbures (CFC), et ils ont été bannis. Il est très possible que les CFC puissent avoir eu un impact, mais le taux d’ozone continue de varier de façon saisonnière et cyclique. Le rôle du soleil dans la fabrication de l’ozone est primordial et c’est pourquoi le « trou » se forme lorsqu’il n’y a pas de lumière solaire (en antarctique, il n’y a presque pas de soleil pendant 6 mois) Durant la période de soleil constant, l’ozone augmente et le « trou » se ferme. C’est pourquoi la carence en Ozone se forme aux pôles et non pas ailleurs. Mais les faux prophètes ne parlaient pas des ces cycles…
http://en.wikipedia.org/wiki/Ozone_depletion:

The role of sunlight in ozone depletion is the reason why the Antarctic ozone depletion is greatest during spring. During winter, even though PSCs are at their most abundant, there is no light over the pole to drive the chemical reactions. During the spring, however, the sun comes out, providing energy to drive photochemical reactions, and melt the polar stratospheric clouds, releasing the trapped compounds. Warming temperatures near the end of spring break up the vortex around mid-December. As warm, ozone-rich air flows in from lower latitudes, the PSCs are destroyed, the ozone depletion process shuts down, and the ozone hole closes

Et le fameux « trou » existe toujours selon la saison, mais on en parle plus. Les prophètes de malheurs ont trouvé d’autres calaminés pour nous faire peur.

Les ours polaires?
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Ah! Les pauvres petit-ours polaires!
On a dont essayé de nous faire croire qu’ils allaient tous disparaitre quand la banquise allait fondre à cause du réchauffement climatique. Le problème c’est que la banquise ne fond pas autant que les modèles prédisent, et ne prend pas en compte que les ours ne vivent pas sur la banquise, mais bien sur la terre. La banquise est leur terrain de chasse. Sans la banquise les phoques mettent bas sur la terre et les ours les chassent à cet endroit. Et le détail de plus important, c’est que les ours polaires existent depuis 150000 ans, évolué à partir de l’ours brun durant la dernière ère glaciaire. Il y a 1000 ans, durant l’optimum médiéval, il faisait plus chaud qu’aujourd’hui, il n’y avait plus de banquise et moins de glace au Gröenland, que les vikings avaient colonisé. Pourtant les ours polaires ont survécu. La même chose avec l’optimum Holocène qui a suivi la dernière ère glaciaire, il y a entre 9000 et 6000 ans, qui était encore plus chaud que l’optimum médiéval, et les ours sont toujours là. Alors inquiétez-vous pas pour les ours polaires. Pendant ce temps, des humains meurent sans que personne n’en fasse de cas.
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La surpopulation
Puisque le réchauffement climatique commence à battre de l’aile, le nouveau sujet trouvé pour faire peur au monde c’est la surpopulation. Ce n’est pas un sujet nouveau, dès les années 60, certains scientifiques annonçaient déjà des catastrophes reliées à la surpopulation, qui ne se sont pas encore réalisées non plus.

Les écolos prônent maintenant la dénatalité, allant même jusqu’au terrorisme pour dire au gens de ne plus faire d’enfants et diminuer la population pour limiter le CO2, qui selon eux cause le réchauffement. On nous annonce des famines, la disparition des espèces animales, et des guerres pour le contrôle des ressources. Quoiqu’il y a ait un fait indéniable que la terre ne peut pas supporter une population en croissance à l’infini, il ne faut pas oublier que la population ne continuera pas nécessairement d’augmenter au rythme actuel. De façon naturelle, plus les sociétés sont développées, moins les gens ont d’enfants. Et c’est en supposant qu’il n’y aura pas de guerre, famines, épidémies ou ère glaciaire pour diminuer la population. Les moyens discutés tout récemment au sommet de Cancun par les prophètes de malheur sont inquiétants, allant de la stérilisation des pauvres, à une politique mondiale d’enfant unique, comme en Chine.

1 Responses to Histoires de peur et faux prophètes : Partie 2

  1. […] This post was mentioned on Twitter by Jimmy Lapierre. Jimmy Lapierre said: @LesAnalystes_ca Il est plus convainquant que Al Gore 🙂 RT Christian Rioux : Histoires de peur et faux prophètes : P#2 http://bit.ly/gzgv7d […]

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