Le mouvement vert religieux

3e d’une série de billets sur le mouvement vert, cette fois-ci la facette religieuse.

Le mouvement vert a comblé un vide laissé dans les sociétés occidentales quand la religion a commencé perdre son contrôle sur la population. Des gens ont commencé à voir la nature comme une nouvelle religion. D’autres, voyant le potentiel de contrôle, ont encouragé cette conversion. Nos ancêtres primitifs voyaient déjà la nature et les animaux comme une religion, mais le monothéisme avait changé tout ça. Alors que les grandes religions sont en perte de vitesse, la religion de la nature revient.
Un des plus grands initiateurs de ce mouvement est James Lovelock, créateur de « l’hypothèse de Gaïa », une théorie comme quoi la terre et la somme de tout les êtres vivants qui l’habitent sont considérés comme un seul être vivant.

Même s’il a depuis changé d’idée et devenu un climato-réaliste, ses écrits restent une bible pour les activistes environnementalistes.


James Lovelock : « C’est juste la façon d’être des humains, quand il y a une cause quelconque, une religion commence à se former autour. Et il arrive justement que la religion verte prend la place de la religion chrétienne. Je ne pense pas que les gens s’en sont rendus compte, mais ça utilise tout les termes que les religions utilisent. Les verts utilisent la culpabilité. Ca fait juste démonter à quel point les verts sont religieux. Vous ne pouvez pas attirer les gens en disant qu’ils sont coupables d’émettre du CO2 dans l’air.
On ne sait pas vraiment ce qu’on fait avec les émissions de CO2 mais vous n’avez pas le droit de « capoter » (go right over the top) comme les verts et crier: «vous êtes coupables!» Je n’aime pas ça.  »

James Lovelock, (The Revenge of Gaia) :
“Quand on brûle des combustibles fossiles, en terme qualitatifs, nous ne faisons rien de différent que de brûler du bois. Notre méfait, si c’est un terme approprié, est de prendre de Gaïa des centaines de fois plus rapidement que ce qui est disponible naturellement. C’est un péché de façon quantitative et non qualitative.”

René Dubos, environnementaliste français (A God Within: A Positive Approach to Man’s Future as Part of the Natural World, 1972): « La terre est litéralement notre mère, pas seulement parce qu’on dépend d’elle pour nourriture et abri, mais encore plus parce que l’espèce humaine a été modelé par elle dans son utérus de l’évolution …. « Notre salut dépend de notre aptitude à créer une religion de la nature, et un succédané de la magie qui réponde aux besoins et au savoir de l’homme moderne.

David Shearman, évaluateur des 3e et 4e rapports du GIEC et co-auteur de The Climate Change Challenge and the Failure of Democracy: « Les gouvernements du futur seront basés sur un bureau suprême de la biosphère. Le bureau va comprendre des philosophes/écologistes spécialement entrainés. Ces gardiens vont régner eux-mêmes ou conseiller les gouvernements totalitaires sur les politiques basées sur leur entrainement écologiste et leur sensibilités philosophiques. Ces gardiens seront spécialement entraîné pour cette tâche. »
Plus loin les auteurs discutent à savoir si l’Islam ou la Chrétienté correspond le mieux à un gouvernement totalitaire socialiste, mais finalement ils décident qu’il y a une meilleure solution:
« Cependant, ces religions ne sont pas les seules options pour servir de « colle » sociale pour la masse. Même si une trop grande partie du monde naturel sera détruit pour que la civilisation continue dans sa forme actuelle, la biodiversité va quand même exister … ce n’est pas impossible qu’à partir du mouvement vert et des aspect du mouvement nouvel-âge une alternative à l’Islam et la Chrétienté émerge. Et il n’est pas difficile d’imaginer quelle forme cette religion pourrait prendre. On aurait besoin d’un Dieu transcendant qui pourrait punir et récompenser – parce que les humains ont besoin d’un bâton et d’une carotte.« 

Al Gore, ancien vice-président des U.S.: « Le sort de l’humanité, et de la religion, dépends de l’émergence d’une nouvelle foi dans le futur. Armé de cette nouvelle foi, nous devrions être capable de resanctifier la terre. »

Mikhail Gorbachev, ancien leader de l’U.S.S.R.: « J’envisage les principes de la nouvelle Charte de la terre comme une nouvelle forme de 10 commandements. Ils jettent les bases pour un communauté planétaire durable. »

Mikhail Gorbachev, ancien leader de l’U.S.S.R.: « La nature est mon dieu. Pour moi, la nature est sacrée; les arbres sont mes temples et les forêts mes cathéderales. »

Prabhath P., membre de Intuition Network: « L’esprit de notre planète s’agite! La conscience de la déesse terre se lève contre toute attente, malgré des millénaires de suppression, répression et oppression, infligée sur elle par une humanité arrogante et erronée. La terre est une entité vivante, un organisme biologique avec des dimensions spirituelle et psychiques.« 

Club of Rome: « Le plus grand espoir pour la terre tient en l’union des religionistes et scientifiques pour réveiller le monde de sa situation presque fatale et la guider hors de son ahurissant labyrinthe de crises internationales vers un futur utopique d’espoir humaniste. »

Robert Muller, ancien assistant au Secrétaire Général de l’ONU: « Petit à petit, un livre de prières planétaire est composé par une humanité de plus en plus unie recherchant à ne faire qu’un. Une fois encore, mais cette fois à une échelle universelle, l’humanité cherche rien de moins que son union avec le divin, sa trasncendence vers une forme de vie plus évoluée. »

Maurice Strong: « C’est la responsabilité de chaque humain aujourd’hui, de choisir entre la force de la noirceur et la force de la lumière. Nous devons donc transformer nos attitudes, et adopter un respect renouvelé pour les loi supérieures de la Divine Nature. »

Global Education Associates, groupe d’éducation environmentale, profession de foi journalière: « Je jure fidélité à la terre et à toutes ses parties sacrées. Son eau, sa terre et ses choses vivantes, et tous les coeurs humains. »

Mike Hulme, University of East Anglia, extrait des emails du Climategate 2: Mon travail en tant que directeur de « National centre for climate change research », un travail qui requiers de moi de traduire ma foi chrétienne de gardien de la planète de Dieu en recherche et action.

John T. Houghton, co-président GIEC, extrait des emails du Climategate 2:
(4394) Houghton [MetO, IPCC co-chair]
[…] on ne prend pas assez au sérieux notre mission donné par Dieu de prendre soin de la terre […] 500 millions de personne devraient voir le film « The Day After Tomorrow ». On doit prier pour qu’ils comprennent le message.

Durant une interview avec Maggie Fox, Présidente et CEO de l’émission « climate reality project » de Al Gore,
FOX: Je crois que la notion que le vice-président Gore est un personnage divisif est un peu un canular, tout comme ceux qui nient le réchauffement climatique. C’est une fabrication qui convient à ceux qui veulent garder le statu quo. Alors si vous avez un prophète, si vous avez quelqu’un qui s’est réveillé a propos d’un défi particulier dans le monde et que cette personne parle, si ça dérange, qui seront les voix qui diront que cette personne n’a pas de crédibilité? Ces voix qui ne veulent pas de changement. Il y a tellement plus de voix qui clâmentent entendre ce qu’il a a dire, qu’il a le droit de parler et doit parler est plus que clair virtuellement chaque jour.
YOUNG: Est-ce que vous venez juste de référer à lui comme un prophète?
FOX: Je crois qu’il est un prophète du changement climatique. Je crois qu’il s’est réveillé a ce sujet il y a longtemps, espérait que quand les autres apprendraient qu’ils se seraient aussi réveillé à son importance.

Al Gore (Earth in the Balance): « Mais cette écologie intérieure menace maintenant de tomber hors balance à cause de l’effet cumulatif des changements apportés par la révolution scientifique et technologique, qui sont potentiellement dévastateurs à notre sens de qui nous sommes et quel est le but dans la vie. En effet, il est probablement maintenant nécessaire de favoriser un nouvel « environnementalisme de l’esprit. »

Lynn White Jr. (The Environmental Handbook): “Au niveau des gens ordinaires, ça a marché d’une façon intéressante. Dans l’antiquité chaque arbre, chaque source, chaque ruisseau, chaque colline avait son propre genius loci, son gardien spirituel. Ces esprits étaient accessible à l’homme. Avant de couper un arbre, miner une montagne, ou faire un barrage sur un ruisseau, il était important d’apaiser les esprits en charge de cette situation, et de le garder apaisé. En détruisant la religion païenne animisme, la Chrétienté a rendu possible d’exploiter la nature dans un sentiment d’indifférence des sentiments des objets naturels”.

Lynn White Jr. (The Environmental Handbook): “Plus de science et plus de technologie ne vont pas nous sortir de la présente crise tant que nous ne trouveront pas une nouvelle religion, ou repenser notre ancienne….”

The Georgia Guidestones, quelquefois référée comme le « American Stonehenge, » est un monument de granite érigé dans le comté de Elbert, Ga., en 1979. Les pierres sont engravées en 8 langages — anglais, espagnol, Swahili, Hindi, Hébreu, Arabe, Chinois et Russe — chacune transmettant 10 « nouveaux » commandements pour un « Age de raison ». Les pierres sont aussi alignées avec certain astres. Elles ont été commandées par un homme qui n’a jamais été proprement identifié, sous le pseudonyme de R.C. Christian. Des 10 commandements, le premier est le plus controversé: « Maintenir l’humanité sous 500,000,000 en balance perpétuelle avec la nature » Plusieurs ont pris ça comme une license pour abattre les humains jusqu’au nombre spécifié, et les critiques ont demandé que les pierres soient détruites.

Pascal Bruckner journaliste: « Qu’est-ce que l’empreinte carbone, après tout, sinon l’équivalent gazeux du péché originel, la tache que nous infligeons à Gaïa? »

Vincent Courtillot, géophysicien : Quelle que soit la nature d’un sujet scientifique, quand on vous dit que ce sujet scientifique est réglé, qu’il n’y a plus besoin de regarder, que les solutions sont connues et qu’il n’y a plus lieu à débat, inquiétez-vous! C’est que vous êtes en train d’approcher du dogme ou de la religion, mais pas de la science. Là où il n’y a plus de débat, il n’y a plus de science.

H.L. Mencken,: « L’objectif global des pratiques politiques est de garder la population alarmée — et donc voulant être mené vers la sécurité — en la menacant avec toute une série de croques-mitaines, tous imaginaires. »
« L’urgence de sauver l’humanité est presque toujours seulement une fausse facade pour l’urgence de la contrôler. « 

3 Responses to Le mouvement vert religieux

  1. Bobjack dit :

    Je penses depuis très longtemps que le socialisme remplace la religion. Les mêmes concept, Dieu (État) au dessus des simples mortels. Meilleurs que les esclaves, supérieur par son titre, le politicien/fonctionnaire auquel ont attribut des qualités divines et des pouvoirs magiques (comme des déficits à l’infini). C’est lui qui est appelé au moindre pépin et celui qu’on pris.

    Avec tout un système de culpabilité et de punition divine, ainsi qu’une mythologie.

    L’écologisme est bien une religion, ils font du cherry-picking de la science pour avoir des gens en apparence érudit. Des principes répétés tellement souvent par des médias médiocres en recherche de sensation et d’histoire de peur. Certains mythes sont si bien ancrés qu’il faut un livre au complet pour les démonter.

  2. Bobjack dit :

    J’aurais du me relire, milles excuses pour les fautes. J’oubli souvent qu’ici ont ne peut pas prévisualiser.

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