Le mouvement vert socialiste

Le 2e d’une série de billet sur les différentes facades du mouvement vert. Cette branche du mouvement décrit ceux qui utilisent le mouvement environnementaliste comme une couverture pour leur agenda de contrôle et d’imposition d’un gouvernement socialiste mondial. Aussi appelés les melons d’eau: vert écolo à l’extérieur, rouge socialiste à l’intérieur.
Le socialisme mondial signifie que les pays riches en ressources devraient s’appauvrir pour donner aux pays pauvres (à travers un organisme bureaucratique comme l’ONU). Donc les riches vont s’écoeurer de travailler pour les autres et les pauvres n’auront aucun incitatif à essayer de s’en sortir par eux-mêmes. Le communisme a été un échec majeur, mais certains veulent continuer à répéter les même erreurs.

Notez que sans la propagande du réchauffement climatique causé par l’homme, tous ces arguments tombent à l’eau. Ils ne peuvent pas forcer les gens à accepter la pauvreté et la limitation des libertés individuelles s’il n’y a pas une « menace ». Dont on peut comprendre la réticence de ces politiciens (incluant le GIEC et l’ONU) à accepter le fait qu’il n’y a plus de réchauffement depuis 1998. Ils perdent ainsi le principal levier pour l’imposition d’un gouvernement mondial. Comme ils sentent que le réchauffement en tant que menace commence à leur échapper puisqu’on risque d’aller vers une période froide, ils insistent de plus en plus sur « l’urgence » de la situation. Une fois un gouvernement mondial instauré, on ne peut plus revenir en arrière, et ils le savent bien.


Ottmar Edenhoffer, high level UN-IPCC official: « Nous redistribuons de facto la richesse mondaile par les politiques climatiques….A la base c’est une erreur de discuter des politiques climatiques sans parler des thèmes majeurs de la globalisation…Il faut se libérer de l’illusion que les politiques climatiques internationale sont à propos de l’environnement. Ça n’a presque plus rien à voir avec l’environnement. »

Christine Stewart, Ancienne ministre canadienne de l’environnement: “C’est sans importance si la science est fausse, il y a des bénéfice environnementaux collatéraux […] Les changements climatiques offrent une chance d’apporter justice et égalité dans le monde.”

« Agenda 21 » de l’ONU: « l’exécution effective de l’agenda 21 va demander une profonde réorientation the toute la société humaine, contrairement à ce que le monde ait jamais connu, un revirement majeur dans les priorités des gouverenment et des individus, et un redéploiement sans précédent des ressources financières et humaines. Ce revirement va demander que les préoccupations pour les conséquences environnementales de chaque action humaine soit intégrées dans des processus de décisions individuels et collectifs à tous les niveaux »

Gus Hall, ancien leader du Communist Party USA: « La société humaine ne peux pas stopper la destruction de l’environnement sous le capitalisme. Le socialisme est le seule structure qui rend ça possible. »

Peter Berle, Président de National Audubon Society: « Nous rejetons la notion de propriété privée. »

Judi Bari, principal organisateur de Earth First!: « Je crois que si nous ne renversons pas le capitalisme, nous n’avons pas de chances de sauver le monde écologiquement »

Helen Caldicott, membre de Union of Concerned Scientists: « Libre entreprise signifie des riches qui deviennent plus riches. Ils ont la liberté d’exploiter et violer psychologiquement leur camarades…Le Capitalisme détruit la terre. »

Judi Dench, actrice britannique: « Le besoin d’une structure globale de contrôle sous la forme d’une court environnementale mondiale est plus urgente que jamais. »

Club of Rome: « Une conscience aiguë et inquiète évolue à suggérer que des changement fondamentaux devront être entreprise dans l’ordre mondiale et ses structures de pouvoir, dans la distribution de richesse et de revenus. »

Mikhail Gorbachev, ex-leader de l’U.S.S.R.: « L’émergence de « l’environnementalisation » de notre civilisation et le besoin d’action vigoureuses dans l’intérêt de la communauté globale entière aura inévitablement de multiple conséquences. Probablement que la plus importante sera le changement graduel du statut des Nations Unies. Inévitablement il devra assumer une forme de gouvernement mondial. »

Gordon Brown, ancien premier ministre britannique: « Un nouvel ordre mondial est requis pour gérer la crise des changements climatiques. »

Club of Rome: « Maintenant est le temps pour ébaucher un plan maître pour une croissance durable et un développement mondial basé sur la distribution des ressources et un nouveau system économique global. Dans 10 à 20 ans, il sera trop tard. »

Lester Brown, fondateur de Worldwatch Institute, et fondateur de Earth Policy Institute: « Les nations cèdent une portion de leur souverainneté à la communauté internationale et commencent à créer un nouveau système de gouvernance environnementale internationale. »

Dixy Lee Ray, ancien gouverneur démocrate, Etat de Washington: « L’objectif, clairement énoncé par les dirigeants de UNCED (United Nations Conference on Environment and Development), est d’apporter un changment au système actuel de nations indépendantes. Le futur est un gouvernement mondial avec une planification centrale par les Nations Unies, La peur de crises environnementales – vraies ou pas – est prévue apporter la conformité.

Commission on Global Governance (ONU): « Le concept de nation souveraine a été immuable, en effet un principe sacré des relations internationale. C’est un principe qui va céder seulement lentement et à contrecoeur aux nouveaux impératifs de coopération environnementale globale. »

David Shearman, Assesseur des 3e et 4e rapport du GIEC: « Les gouvernements du futur seront basés sur un bureau suprême de la biosphère. Le bureau va comprendre des philosophes/écologistes spécialement entrainés. Ces gardiens vont régner eux-mêmes ou conseiller les gouvernements totalitaires sur les politiques basées sur leur entrainement écologiste et leur sensibilités philosophiques. Ces guardiens seront spécialement entraîné pour cette tâche. »
(The Climate Change Challenge and the Failure of Democracy)

John Holdren, conseiller scientifique du président Obama: “Une campagne massive doit être lancée pour restaurer la haute qualité de l’environnement en amérique du nord et dé-développer les Etats-Unis. Dé-développement signifie mettre notre système économique (spécialement les modèles de consommation) en ligne avec les réalités écologiques et la sutuation des ressources globales. La redistribution de la richesse autant entre qu’a l’intérieur des nations est absolument essentiel, si une vie décente doit être fournie a chaque être humain.« 

Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations-Unies: « Un accord doit inclure une structure de gouvernance globale équitable. Tous les pays doivent avopir une voie sur comment les ressources sont déployées et administrées. »

Robert Muller, ancien assitant au secrétaire général de l’ONU: “A mon avis, après 50 ans de service dans le système des Nations Unies, je perçois l’urgence extrême et neccessité absolue d’un gouverment mondial. Il n’y a pas l’ombre d’un doute que les présents systèmes politiques et économiques ne sont plus appropriés et vont conduire à la fin de l’évolution de la vie sur cette planète. Nous devons donc d’urgence et absolument regarder pour d’autres moyens.”

Jacques Chirac, ancien président de la France: “Pour la première fois, l’humanité institue un humanity is instituting a véritable instrument [Kyoto Protocol] de gouvernance globale,”… »En agissant de concert, en construisant cet instrument sans précédent, le premier composant d’un autentique gouvernement global, nous travaillons pour le dialogue et la paix.”

Earth Charter, organisme environnementaliste: « Un changement radical de la trajectoire actuelle n’est pas une option, mais une nécessité absolue. Des changements fundamentaux économiques, sociaux, et culturels qui s’attaquent aux causes profondes de la pauvreté et la dégradation environnementale sont requis et requis maintenant. »

Hans Joachim Schellnhuber: « Soit le système terrestre subira des transitions de phase majeures résultant de la pression non conmtrolée de l’humain sur la capacité de la nature ou une Grande Transformation vers la durabilité globale devra être initiée en temps voulu. Aucune treansition ou transformation ne sera gérable sans de nouvelles formes de marchés et gouvernance globale.« 

Commission on Global Governance (ONU): « Le régionalisme doit précéder le globalisme. Nous prédisons un saystème de gouvernance transparent à partir des communautés locales, étsee a seamless system of governance from local communities, états individuels, unions régionales, jusqu’à et à travers les Nations Unies. »

Al Gore, ancien vice-président, multi-milionnaire: « Nous sommes proche d’un temps où toute l’humanité va envisager un agenda global qui comprend une sorte de Plan Marshall pour aborder les causes de la pauvreté, de la souffrance et de la destruction environnementale partout sur la terre. »

Barbara Stocking, chef exécutif de Oxfam (UK): « Le financement des pays riches pour aider les pauvres et les vulnérables à s’adapter aux changements climatiques n’est même pas 1% de ce qui est nécessaire. C’est une injustice criante qui doit être adressée à Copenhage en décembre [2009]. »
[Note personelle: Qu’est-ce qui est arrivé aux millions de dollars qui devaient aider les 50 à 200 millions de réfugiés climatiques qui devaient être sous l’eau en 2010 selon l’ONU? http://wattsupwiththat.com/climate-fail-files/ ]

Emma Brindal, Friends of the Earth: “Une réponse au changements climatiques doit avoir en son coeur une redistribuition de la richesse et des ressources.”

Louis Proyect, Columbia University: “La réponse au réchauffement climatique est dans l’abolition de la propriété privée et de la production pour les besoin des humains. Un mode socialiste placerait une priorité énorme dans les énergies alternatives. C’est ce que les socialistes écologistes explorent depuis un certain temps déjà.”

Walden Bello, fondateur de Focus on the Global South: « Qu’importe comment ça sera accompli, une réorganisation complète de la production, consommation et distribution sera le résultat final de la réponse de l’humanité à l’urgence climatique et la crise environnementale. »

James Lovelock: « J’ai le sentiment que le chagement climatique pourrait être un problème aussi sév`;ere qu’une guerre. Il pourrait être necessaire de mettre la démocratie de côté pour un certain temps.”
[Note personelle : il a heureusement changé d’idée depuis]

Club of Rome: « La démocratie n’est pas une panacée. Ca ne peut pas organiser tout et ça n’est pas capabel de reconnaitre ses propres limites. Il faut faire face à ces faits. Aussi sacrilège que ça peut avoir l’air, la démocratie n’est plus bien adaptée pour les tâches devant nous. La complexité et la nature technique de plusieurs des problèmes d’aujourd’hui ne permet pas toujours aux repésentants élus de prendre les décisions compétentes au bon moment. »

Paula Snyder: « L’avarice est l’ennemi – le problème sous-jacent est l’Avarice, et ça conduit à la plupart des problèmes avec le système politique et le system écologique… Je souhaiterais pouvoir faire une redistribuition totale [de la richesse]..Les choses vont changer, elle le doivent. »

Jeffery Sachs, Columbia University, Directeur de The Earth Institute: « Obama est déjà en train de préparer une nouvelle direction historique en réorientant l’économie de consommation privée a investissement publics…les experts du libre marchés déplorent l’intention évidente de Obama et son équipe de « nous dire quelle sorte de voiture conduire ». Pourtant c’est exactement ce qu’ils ont l’intention de faire, et avec raison. Le libre marché est un anachronisme dans une ère de changements climatiques. »

Pentti Linkola, philosophe écologiste finlandais: “Une éco-catastrophe prend place sur terre…..discipline, prohibition, loi et oppression sont la seule solution. » « Et pour ceux qui sont responsables de la présente croissance économique et la compétition”, Linkola explique qu’il seront envoyés dans les montagnes en “ré-education” dans des éco-goulags: “la seule lueur d’espoir repose sur un gouvernement centralisé et le contrôle sans relâche des citoyens.”

Maurice King: La durabilité globable passe par la quête délibérée de la pauvreté, de la consommation réduite des ressources et du contrôle des niveaux de mortalité. « 
[Note personelle: Est-ce qu’il parle de l’euthanasie des vieux, des malades et des handicapés?]”

Et pour terminer:
H.L. Mencken,: « L’objectif global des pratiques politiques est de garder la population alarmée — et donc voulant être mené vers la sécurité — en la menacant avec toute une série de croques-mitaines, tous imaginaires. »

« L’urgence de sauver l’humanité est presque toujours seulement une fausse facade pour l’urgence de la contrôler. « 

15 Responses to Le mouvement vert socialiste

  1. Paul Hémique dit :

    Pouvez-vous citer les sources des déclarations d’Ottmar Edenhoffer et de Christine Stewart svp ?

    • crioux dit :

      Désolé, il s’agit d’une compilation de citations glanée ça et là sur internet que j’ai accumulé avec les années
      Si ça peut vous aider dans la recherhce, voici les citations originales

      « We redistribute de facto the world’s wealth by climate policy…Basically it’s a big mistake to discuss climate policy separately from the major themes of globalization…One has to free oneself from the illusion that international climate policy is environmental policy. This has almost nothing to do with environmental policy anymore. »

      “No matter if the science is all phoney, there are collateral environmental benefits…. climate change [provides] the greatest chance to bring about justice and equality in the world.”

      • Paul Hémique dit :

        Non ça ne m’aide pas…
        C’est la même méthode que pour votre « citation » de Timothy (avec un Y) Wirth deux billets avant : on a pas la source originale, c’est juste repiqué et… ça ajoute à la confusion.
        Vous êtes parfaitement libre de faire ce que vous voulez sur votre blog mais ce n’est pas très sérieux et à mes yeux ça dessert votre propos, que je trouve cependant intéressant.

        J’espère ne pas vous offusquer avec cette remarque ce n’est vraiment pas mon but.

        Bien cordialement.

      • crioux dit :

        J’ai pris la peine de tout traduire, pour faciliter l’accès aux handicapés linguistiques. Ca m’A pris beaucoup plus de temps que si j’avais simplement copié/collé les citations en anglais.

        Quant aux citations, je me suis monté une petit base de données de citations sur tout les sujets que j’accumule depuis des années. Et c’est pour ça que je n’ai pas toujours les sources.

        Dans le cas de Ottmar, la citation originale était peut-être en allemand, ce qui la rend plus difficile à trouver. En fouillant un peu j’ai trouvé ça:
        http://newsbusters.org/blogs/noel-sheppard/2010/11/18/un-ipcc-official-we-redistribute-worlds-wealth-climate-policy

        Et pour la citation de Christine Stewart: The earliest mention of a Christine Stewart quote and what thus far appears to be the originating article is a December 14, 1998 editorial by Peter Menzies in the Calgary Herald. It mentions the short version, the one I believe to be correct for that very reason. (1)

  2. Paul Hémique dit :

    L’intention (la traduction en langue française) est bonne mais le problème c’est que la méthodologie ne l’est pas.
    Regardez on en est maintenant :
    – pour Ottmar Edenhoffer, ce serait « peut-être en allemand » et en plus il faut fouiller.
    – pour Christine Stewart, quelqu’un (on ne sait même pas qui) croit que la version est correcte parce que plus courte qu’une autre qui serait par conséquent fausse.

    Tout ça n’a aucune signification et ne fait pas avancer le débat (qui a donc tendance à reculer).

    La bonne méthode aurait été de vous limiter à citer des phrases issues d’articles publiés par ces personnes ou de vidéos dans lesquelles elles s’expriment ou de livres publiés sous leur nom, bref de faire un travail personnel (fastidieux et sans doute moins spectaculaire) plutôt que de faire du « cherry-picking » non sourcé et probablement basé sur du faux sur internet.

    Je veux dire par là qu’on ne peut pas reprocher à certains de faire de la propagande mensongère si on prend le risque d’en faire soit même.

    N’êtes vous pas d’accord sur ce point ?

    Bien cordialement.

    • crioux dit :

      Ottmar est allemand, allez-voir le lien cité, l’article en allemand y est. Je me débrouille en allemand, je peux essayer de faire la traduction, mais c’est beaucoup de temps pour une chose qui est selon moi certaine.

      A propos de Christine Stewart, la discussion était parce qu’il est probable qu’il s’agisse de deux de ses citations, séparées par les trois points […] mise bout à bout. Ca n’enlève rien au message et les citations restent véridiques.

      Mettre en doute mon intégrité par que je n’ai pas cité toutes les sources c’est mal me connaitre. De toute facon à l’âge d’internet et aux nombre d’activistes (pour ne pas dire un autre mot) qui passent par ici, si une seule citation parmis la centaine que je vais publier est fausse, ils vont s’empresser de me mettre le nez dedans. Je suis confiant que mes sources sont fiables.

    • crioux dit :

      Confirmé, mais il est hors de question que je me tape ce genre de recherche pour chacune des citations. J’ai plusieurs billets qui suivent avec autant de citations. Ici c’est un blog polémiste. Le but est de provoquer des réactions, des discussions. Qu’une citation sur 100 aie été mal citée ou interprétée (si jamais ça serait le cas), c’est un détail.

      http://www.nzz.ch/aktuell/startseite/klimapolitik-verteilt-das-weltvermoegen-neu-1.8373227

      Zunächst mal haben wir Industrieländer die Atmosphäre der Weltgemeinschaft quasi enteignet. Aber man muss klar sagen: Wir verteilen durch die Klimapolitik de facto das Weltvermögen um. Dass die Besitzer von Kohle und Öl davon nicht begeistert sind, liegt auf der Hand. Man muss sich von der Illusion freimachen, dass internationale Klimapolitik Umweltpolitik ist. Das hat mit Umweltpolitik, mit Problemen wie Waldsterben oder Ozonloch, fast nichts mehr zu tun.

      Traduction rapide:
      Mais il faut dire clairement : Par la politique climatique, nous distribuons de facto la richesse du monde. Que les propriétaires de charbon et de pétrole ne sont pas enthousiastes, c’est évident. Vous devez vous libérer de l’illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Cela n’a presque rien à voir avec la politique environnementale, la déforestation ou la couche d’ozone.

  3. Paul Hémique dit :

    Je ne remet pas du tout en cause votre intégrité mais j’insiste sur le fait que certaines de vos sources sont peu fiables.
    Pour Ottmar ça vient du site « newsbuster » qui reprend une autre site allemand. Bien qu’ayant cliqué sur le lien de ce site, ne maîtrisant pas parfaitement l’allemand, je n’ai pas ni les moyens d’évaluer la qualité de la traduction ni même la crédibilité du site (et celle de « newsbuster » me paraît déjà disons… moyenne) et de toutes façons ce sont des interviews.
    Vous savez sans doute comme moi que les journalistes peuvent parfois tronquer et déformer les interviews dans des proportions qui dépassent l’entendement. Je ne dis pas que c’est forcément le cas dans cet exemple précis mais je dis que vous ne permettez pas d’avoir le coeur net quant à la véracité de cette citation, que je découvre par vous.

    Pour Stewart si la citation est véridique donnez-moi la source svp.

    J’aimerais également que vous ne me soupçonniez pas d’activisme si c’était le sens de votre avant-dernière remarque.
    Vous êtes confiant sur le fait que vos sources sont fiables mais encore une fois c’est justement ce qu’on peut reprocher au GIEC, d’être simplement « confiants ». Ils sont confiants à 70 puis 90 puis 95%, so what ? Est-ce que ça prouve quelque chose ?

    • crioux dit :

      L’article en allemand est une entrevue avec Ottmar, il s’agit donc bien de citation textuelle. Utilisez Google Translate (copier/coller le texte allemand dans : http://translate.google.com/ ) si vous voulez voir le texte complet en francais. Ca devrait être compréhensible.

      Pour Christine Stewart, une recherche rapide a donné le journal ainsi que la date, mais vous comprendrez que je n’ai pas ce journal entre les mains…

      Non ce n’est pas de vous que je parlais en parlant des activistes. Ils sont faciles à reconnaitre si vous lisez les commentaires de ce blog.. Il est légitime de poser des questions, mais eux ils viennent ici seulement avec l’espoir d’un jour réussir à me prendre en défaut, ce qui n’est pas encore arrivé 🙂

  4. Paul Hémique dit :

    Bon… Je suis peut-être trop exigent mais je ne crois pas par défaut ni ce que je lis sur internet ni dans les journaux. Pour moi à ce stade il est autant possible que ces citations soient vraies que fausses. Et j’avais pris ces deux citations au hasard (ce sont les deux premières) afin, je vous l’avoue, d’évaluer votre méthodologie suite au fait que je n’avais pas eu de réponse sur votre citation de Timothy Wilth, que je trouvais très limite (mais je ne vous demande pas spécialement de me répondre à ce sujet).
    Pour moi les bonnes sources sont des articles ou livres signés des noms des gens qu’on cite ou des vidéos sans montage et d’une certaine longueur de ces personnes. Des propos possiblement mal compris ou repris dans une interview en allemand traduite par Google translate n’arriveront pas à me convaincre de quoi que ce soit.

    (Si vous me permettez une analogie, je ne comprend pas plus pourquoi l’on est passé d’un problème avéré (la pollution) à un problème hypothétique (le climat dans 100 ans) que de sources facilement accessibles et nombreuses à l’heure d’internet (celles que je vous ai citées) à des traductions d’interviews issues elles-mêmes de sites difficilement évaluables dans un blog cherchant à faire connaître une vérité.)

    Mais cette méthode (inspirée à mon sens de la méthode scientifique) n’est peut-être effectivement pas celle qu’il faut utiliser pour un blog dont l’ambition serait d’être à la fois polémiste et productif, j’en conviens.

    Merci cependant très sincèrement d’avoir pris le temps de me répondre.

  5. L'engagé dit :

    Voilà mon cher Christian Rioux les problèmes méthodologiques qui vous rattrapent.

    Vous balayez très souvent du revers de la main mes critiques en considérant que je ne parle que de la forme, comme si cela n’avait aucune incidence sur le contenu.

    Justement, le propre des sciences sociales, qualifiées péjorativement de molles et des différentes traditions humanistes est d’équiper les sujet des instruments critiques pour évaluer à la fois les sources et le traitement que l’on en fait.

    Ainsi, collectionner une série de citations dans le but de les utiliser plus tard n’est pas mauvais, mais il faut préciser d’où elles viennent, permettre aux lecteurs de les retrouver, histoire que tout lecteur qui douterait de votre interprétation puisse la confronter originalement à la vôtre, sans filtre, pour ensuite permettre le débat. C’est ainsi que l’on peut opérer une saine confrontation des points de vue.

    Au contraire d’une doctrine relativiste où tout se vaut en fonction des préférences individuelles, l’approche scientifique, voire la simple rigueur intellectuelle soutient que ce sont ceux qui respectent les critères méthodologiques élémentaires, qui basent leurs affirmations sur des raisonnements que l’on peut suivre et qui sont transparents sur les processus par lesquels on arrive à affirmer une proposition méritent la confiance de leurs interlocuteurs, contrairement aux discours qui mélangent dès le départ les fonctions référentielles et expressives du langage (voir les fonctions de Jakobson de la communication).

    Votre méthode ne permet pas la saine confrontation des points de vue, et c’est ce que « Paul Hémique » vous reproche. Vous vous en justifiez en alléguant le caractère colossal de la tâche, mais justement, au lieu de multiplier vos archives de sources douteuses, pourquoi ne pas s’en tenir à la présentation exhaustive d’une source fiable, à bien la connaitre et à la vulgariser?

    Mon avis c’est qu’un tel exercice se trouverait beaucoup plus nuancé et évidemment bien moins populiste. Il exigerait un travail intellectuel de plus grande ampleur, justement éloignée du versant démagogique que peuvent prendre certains billets ou certaines discussions où c’est l’habilité polémique ou rhétorique qui l’emporte sur la recherche de la vérité, ou du moins d’une méthode pour la cerner.

    L’association de fascisme et d’écologie est d’ailleurs particulièrement fallacieuse. Elle traduit une méconnaissance du fascisme et des gouvernements autoritaires qui ont plus souvent collaborés avec des intérêt économiques néolibéraux, au détriment des populations et des mouvements sociaux qui réclamaient, pour la santé, une plus grande participation démocratique, et un respect de l’environnement.

    Les gouvernements les plus «verts» sont sans doute scandinaves et allemands, Angela Merkel appliquant par moment les doctrines de ses adversaires politiques (sociaux-démocrates et verts), pourtant ce sont aussi des démocraties dont on peut légitimement s’inspirer.

    • Bobjack dit :

      Toujours la même chose, au lieu d’admettre leur tord ils disent que ce sont les néolibéraux, alors qu’ironiquement ce sont ceux qui ont tenté de prévenir toutes ces dérives et ce sont eux qui se retrouve accusé.

      Le même manège recommence, quelqu’un nie les droits individuels (sauf pour lui-même, allez savoir pourquoi) et se prétend personnellement au dessus de la masse avec ses amis proches. Ils développent des belles théories basés sur leur préjugé, nie l’individu tout en prétendant avoir des solutions magiques qui répondent à l’infinité combinaison de besoin du peuple et qui semblent au dessus du caractères dynamique du monde. Par pure hasard, les amis qui soutiennent le gentil maître du collectif ont un pouvoir et un niveau de vie bien supérieur à ceux de la plèbe, pure hasard attention,

      Une fois que tout à tourné à la catastrophe (génocide, pauvreté, guerre, tchernobyl) on accuse la réalité de ne pas avoir voulu se plier et on accusent ceux qui pointait le problème du doigt (souvent les libéraux). Mieux encore un groupe ethnique visible peu faire un bon bouc émissaire, ou un groupe que personne ne connaît vraiment à part dans les légendes ou qui suscitent l’envie (riche ? Juif ?)

      On recommence ailleurs. En disant que la fois précédente c’était la faute des néolibéraux.

    • crioux dit :

      Tu resteras toujours un philosophe gauchiste, et moi un rationaliste de droite.

      À l’âge d’internet, si quelqu’un veut trouver la source originale, il peut le faire en quelque secondes, tel que démontré pour le texte de Otter. Mes sources ne sont pas « douteuses », je citerai les sources que j’ai en main.

      Le gouvernement allemand est celui qui s’est le plus lancé dans le mouvement vert, en effet, mais il est aussi celui qui s’en retire le plus et s’en retourne au charbon. C’est un échec monumental.

      • L'engagé dit :

        «Tu resteras toujours»
        Pouvez-vous expliquez en quoi ce type de déclaration à l’emporte-pièce, collant des étiquette essentialiste a quoi que ce soit à voir avec la rationalité?

        Je vous fais justement une exposition raisonnée des failles de vos méthodes, vous répliquez en rappelant des préférences idéologiques sans même défendre votre procédé. Vous m’écorchez d’ailleurs au passage : « gauchiste » est péjoratif, surtout si on le compare à « de droite ».

        Un gauchiste est un partisan du gauchisme, pas de «la gauche». On peut mal utiliser un mot parce que l’on est ignorant ou parce que l’on cherche à déstabiliser un adversaire par un processus rhétorique.

        Ici vous noyez le poisson alors que dans votre autre billet je vous ai précisément montrer l’incidence d’utiliser une mauvaise source et de ne pouvoir livrer le contexte adéquat, c’était à propos de Suzuki.

        Votre argument sur internet et la capacité de faire des vérifications n’a pas de valeur puisque les problèmes méthodologiques, l’absence de rigueur et de culture générale de certains intervenants sont justement ce qui fait aussi d’internet un foutoir où les informations de grande valeurs référentielles sont noyées dans les communications expressives.

        Ils vous arrive justement d’être confondu et de mélanger fonction expressive et référentielle, de prendre une source peu fiable et de la considérer, souvent parce que vous n’avez pas fait une vérification exhaustive et une lecture rigoureuse.

        Enfin votre propre réplique traduit une lecture peu attentive de mon propos, j’ai fait référence à l’Allemagne parce que l’on ne peut parler de l’Allemagne fédérale moderne comme d’un pays fasciste, au contraire. C’était un exemple pour critiquer votre «affiche» associant écologie et fascisme; les gouvernements autoritaires étant plutôt ceux qui rendent difficile la contestation politique et donc la vie des divers différents mouvements verts», favorisant plutôt l’exploitation éhontée des ressources, favorisant l’accès au détriment de la santé des populations locales.

        Que l’Allemagne soit un flop écologiste n’enlève rien à la force de l’argument selon lequel les pays les plus «verts» sont aussi les plus progressistes et les plus démocratiques, ceux qui sont les moins autoritaires.

      • lemoutongris dit :

        « les pays les plus «verts» sont aussi les plus progressistes »

        progressiste: terme de novlangue pour régressiste. L’Espagne, par exemple, a poussé les énergies « vertes » à fond (à 300k euros par emploi), ce qui a grandement causé ses problèmes actuels

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