Festival d’été de Québec trop anglophone?

Certains chialent que le Festival d’été que Québec est trop « anglophone » et que le gouvernement devrait couper leurs subventions.

Ca me rappelle le discours de certains qui s’étaient insurgés contre la venue de Paul McCartney lors du 400e.
anglais

Je dois avouer que je n’ai jamais été au Festival d’été que Québec avant parce que ce n’était pas intéressant. Seulement depuis le 400e, ils ont commencé à inviter plus d’artistes de renommée mondiale (Paul McCartney, Kiss). Et avec la programmation incroyable de cette année, pour la première fois je vais faire les 7 heures de route nécessaires pour aller au festival et voir le plus de spectacles possibles. Spécialement Rammstein (groupe allemand), Iron Maiden (britannique) Rush (Canadien) Santana (Mexicain) et Billy Talent (Canadien).

Sans le festival d’été de Québec, jamais on aurait pu avoir Rammstein au Québec. C’est un rêve devenu réalité pour bien des fans québécois.

Il faut vraiment être refermé sur soi même pour vouloir limiter la programmation à des groupes québécois et/ou francophones seulement.

Source:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201005/05/01-4277606-spectacles-anglophones-les-subventions-au-festival-dete-mises-en-question.php

57 Responses to Festival d’été de Québec trop anglophone?

  1. En passant, pour ceux qui l’ignorent, Ramsmtein chante en allemand, en anglais, en espagnol, et un peu en français et en russe. Difficile de dire qu’ils sont un groupe « anglophone ». Tout comme il est difficile de dire que Simple Plan est un groupe anglophone puisqu’ils sont québécois, mais chantent en anglais, et que dire de cette chanteuse québécoise francophone dont le nom m’échappe qui chante en italien, est-ce que c’est considéré francophone?

    C’est comme si il y avait un festival en Gaspésie et qu’on refuserait les groupes qui ne sont pas Gaspésiens. Ridicule.

    Il faut cesser de se regarder le nombril et s’ouvrir sur le monde. Les nationalistes frustrés voient des menaces imaginaires partout.

  2. Caligula dit :

    Le problème est la subvention. Personne n’a dit de ne pas inviter ces groupes. Par contre si on subventionne avec nos taxes, normal qu’on veuille une plus grande place pour nos artistes.

    Qu’ils invitent qui ils veulent, mais qu’ils se financent eux-même? Pourquoi un groupe comme Rammstein aurait besoin d’une subvention?

    Rammstein est intéressant, en effet. Mais Iron Maiden? Seuls les Québécois quétaines écoutent encore ça. En Angleterre ils ne remplissent aucune salle. Je les ai vu il y a 20 ans environ au forum et ils étaient déjà des has beens. Même chose pour Rush. Qui achète encore leurs albums?

  3. Caligula dit :

    Tant qu’à inviter un vieux groupe britannique, ils devraient y aller avec quelque chose de solide qui ne se démode pas : Pink Floyd. Là ils réaliseraient un coup de maître. Et les souverainistes ne chiâleraient pas, Pink Floyd a toujours eu du succès auprès d’eux.

  4. @Caligula
    Has-been? On pourrait dire la même chose de Gilles Vigneault non?

    Pour quelle espèce de raison est-ce qu’on devrait se limiter à des groupes francophones-québécois-de-souche-de-race-blanche?

    Et depuis quand la musique devrait être politisée? Ce qu’on veut c’est un bon spectacle, pas de la musique de propagande comme Loko-Locass

  5. Caligula dit :

    Personne n’a dit de se limiter à des groupes francos. On parle de subvention. Pourquoi subventionner des groupes étrangers? Tu chiâle qu’on subventionne nos artistes mais ceux des autres c’est correct?

    Pour Loko-Lokass, leur musique est très bonne. S’ils étaient Américains ils seraient connus mondialement et seraient multi-millionnaires.

    Dis-moi, seuls les artistes anglos ont le droit d’être politisés? Spreensting fait de la propagande? Je pourrais en nommer des dizaines qui font de la politique par leurs chansons. Pourquoi quand c’est un Québécois ça serait moins acceptable?

    En passant, ton blogue est supposément un blogue politique… Tu ne parles pas beaucoup des scandales libéraux… Je crois comprendre pourquoi. 🙂

    Ton parti est un parti de fraudeur. Des vrais rapaces qui ne méritent que le mépris et la disgrâce.

  6. Caligula dit :

    Vignault sort du nouveau matériel et a une clientèle qui l’achète.

    Iron Maiden roule sur son vieux matériel des années 80. Des has beens.

    Qu’ils se renouvellent et je changerai d’avis.

  7. Iron maiden à sorti 3 albums depuis 2000: Brave New world, Dance of Death, A Matter of Life and Death, et ils ont un nouvel Album en préparation (The final Frontier) prévu dans quelques mois.

    Si on compte les albums Live, ils ont environs 25 albums à leur actif pour des ventes dépassant les 70 millions d’albums.

    Quand au « scandales » de « mon » parti, tu pourras commenter quand je ferai un billet la dessus. Ce n’est pas le sujet du présent billet. T’inquiète pas il y en a un qui s’en vient.

  8. Christian, le problème, hormis la subvention en elle-même qui en est déjà un (tu ne t’opposes pas à l’art subventionné, toi, au fait?), est que l’espèce de Roi-Soleil qui nous sert de maire, à Québec, a déchiré sa chemise à plusieurs reprises, l’été dernier, parce que les FrancoFolies de Montréal auraient lieu quasiment en même temps (ce qui est complètement faux, d’ailleurs) que le Festival d’été de Québec.

    Labeaume et le Montreal-bashing

    Sa «thèse», si on peut appeler ça comme ça, affirmait que le Festival d’été de Québec ne pourrait pas se payer, ainsi, des artistes francophones, car les meilleurs seraient tous à Montréal pour les FrancoFolies. Il avait qualifié cela de «déclaration de guerre». Bref, je m’en sacre un peu du Festival d’été en tant que tel, puisque ce festival accueille, depuis quelques années, beaucoup plus d’artistes non-francophones que d’artistes francophones (ce qui est contraire à son mandat de festival francophone) et que, de toute façon, je n’y vais jamais.

    Je ne me suis déplacé uniquement pour Charles Aznavour et Paul McCarthney en 2008. Les autres, même si ils sont bons (Kiss, par exemple), ne m’ont jamais fait déplacer, car je déteste être debout entre un colon saoul et une toilette chimique, alors que je n’arrive même pas à voir ce qui se passe sur la scène.

    Ce n’est pas à moi de payer, si je trouve que le Festival d’été de Québec ne respecte pas son mandat de privilégier les artistes francophones, alors que ma théorie là-dessus est que Labeaume a déchiré le mandat du Festival d’été pour faire bander les p’tits X de la radio-poubelle monarcho-fédéraste fasciste de Québec à qui il a carrément donné les clés de la ville, puis son élection, eux qui affirment que «le français, c’est looser», et que «l’anglais, c’est winner»!!!

    Mais, je vais devoir payer, à cause de la subvention et ça, ça me fait royalement chier!!! Merci d’avoir hidjacké notre Festival d’été pour consolider ta base électorale d’incultes de la langue de Molière, Labeaume!!!! En plus, sa p’tite crisette de l’année passée n’avait pas sa place, puisque, à part Gilles Vigneault, il n’y aura aucun artiste francophone au Festival d’été!!! À quoi est-ce que ça lui a servi de chier sur les FrancoFolies et sur Montréal, hein??? À engranger des votes et des $$$$ pour la caisse électorale de son parti chez les incultes des radios de cul qui empoisonnent l’air et le climat social de notre merveilleuse ville!!!! Pourquoi? Dessau et BPR, les firmes du scandale des compteurs d’eau à Montréal, n’ont pas suffisamment graissé la caisse électorale de son parti???

    Une chose est sûre, c’est que Labeaume a l’air fou, encore une fois!!!

  9. @JLP
    Premièrement je ne suis pas contre les subventions aux artistes.
    Dans la tourmente des « coupures » lors de la dernière élection, il s’agissait de petites coupures dans le programme qui permet a nos zartisses d’aller de promener a l’étranger sur notre bras. Et ça avait été monté en épingle par le Bloc Québécois. Il y a aussi des faux artises, qui ne produisent que de la merde et qui ne peuvent pas survivre sans subventions.
    Dans ce cas-ci, les subventions servent à payer pour les gros noms, mais aussi pour pleins de petits qui n’auraient pas pu attirer autant de gens à eux seuls. Les subventions servent à rendre ça accessible à tous. Sinon, ça aurait été trop cher.

    Et c’est faux qu’il n’y a que Gilles Vigneault comme francophone, tu n’as pas regardé le programme. Et ta phobie de l’anglais n’a pas sa place puisque moi, je vais voir un groupe Allemand! Et je ne suis pas le seul, il y a des gens qui vont venir d’autres provinces, et mêmes des U.S. pour voir Rammstein. Sans ce groupe, je n’y serais pas allé à Québec. Donc c’est « winner » et payant d’avoir des groupes de renommée mondiale, point final.

  10. Caligula dit :

    Je me rétracte pour Iron Maiden. Je ne savais pas qu’ils avaient du nouveau matériel. Merci de l’info.

  11. l'engagé dit :

    Monsieur Proulx

    Votre texte est «un peu une dissertation»… que j’ai lue avec GRAND PLAISIR. La référence à Molière était tout simplement plaisante.
    Si j’ai eu des mots durs ailleurs, je n’ai ici que des éloges…

  12. Tym Machine dit :

    Je déplore le manque de confiance des québecois face à leur langue. Aussitôt qu’un artiste québecois ose chanter en anglais, c’est la fin du monde, on est fini, on est condamné, on existe plus et les Gilles Proulx, Gilles Vignault et Pierre Curzi de ce monde s’apprêtent constamment à enterrer vivante la langue française.

    Un peuple qui a confiance en sa langue n’a pas peur des autres langues et est assez logique rationnel et mature pour constater que l’anglicisation est un phénomène qui affecte TOUTES les civilisations du monde.

    Et si on regarde la panoplie d’artistes des autres pays qui chantent en anglais et qui font la fiereté de leur peuples respectifs (ex: Suède: Millencollin, ABBA) on ne devrait pas avoir honte des Céline Dion, Simple Plan, Pascale Picard, Lost Fingers et plus récemment Marie Mai qui ose chanter en anglais (et dans d’autres langues mais dans ce temps là personne n’a peur car ça fait « world beat », ça ne fait pas méchant envahisseur anglais).

  13. Tym Machine dit :

    @CRioux,

    « Simple Plan est un groupe anglophone puisqu’ils sont québécois, mais chantent en anglais »

    Simple Plan chante parfois en français à ses shows face au public québecois et parle constamment en français aux gens, on est loin du groupe qui n’est pas fier de sa langue, de sa culture et de ce qu’il est, très loin. Vouloir percer le marché anglophone, ce n’est pas renier ce qu’on est mais ça vient ajouter une plus value à mon humble avis.

  14. l'engagé dit :

    Tym,

    Quand tu es Ukrainien et que ce sont les Russes, le russe qui menacent ta culture, voir ta souveraineté, l’anglais et la mondialisation deviennent un rempart contre les assauts d ‘un impérialiste contre lequel tu te dresses. Quand tu es Basque ou Catalan, Macédonien ou Chypriote ou même Polonais, l’anglais est une troisième langue, utile et puissante, qui s’insère dans la compétition entre ta langue et la langue du groupe potentiellement majoritaire qui te menace.

    Ce troisième joueur, hégémonique, vient diluer les prétentions de ton opposant, la culture de masse, anglo-saxonne, quoique commerciale, te permet de résister.

    Au Québec, ce «troisième joueur» n’existe pas, l’anglais est la langue de la majorité au pays et sur le continent, tout en étant la nouvelle lingua franca, la langue non seulement des affaires, mais aussi de la culture de masse.

    Le pouvoir de l’anglais est énorme, est comme le Québec ne s’est pas émancipé, il n’a pas plus su arriver à son plein potentiel sur le plan culturel qu’il n’a pu le faire sur le plan politique ou économique, je vois mal comment il aurait les moyens de le faire en ce qui a trait à la langue. En ce sens, nous ne sommes pas, nous les francophones au Canada, dans le même état de parité avec les anglophones que le sont par exemple les francophones en Belgique, pas plus que nous n’avons par exemple, à l’instar des francophones en Suisse, une souveraineté suffisante, dans une véritable confédération, pour garantir la pérennité de notre culture. En Belgique justement, un concert en anglais, pourra être vu, pour des Flamands à Bruxelles, comme une façon de damner le pion au francophones, alors que le même concert pourra être entendu par des francophones, en Suisse, comme une façon de résister à une culture plus germanophone.

    En résumé, nous sommes littéralement noyés dans une mer d’anglophones et nous abritons nous-mêmes une communauté anglophone assez impressionnante, dans notre métropole, pour que dans le contexte d’un continent anglais, dans le cadre d’une mondialisation de la culture et du commerce favorable au rôle hégémonique de l’anglais, tout nouvel arrivant soit irrémédiablement attiré par les opportunités qu’offre l’anglais.

    Le débat sur le bilinguisme pour nommer les juges à la cour suprême me semble assez probant pour démontrer que nous sommes indubitablement minoritaires et en train de nous marginaliser.

    Vous seriez étonnés de la difficulté de que j’ai à me faire servir en français dans ma vie quotidienne à Montréal, et je n’habite pas le ghetto McGill, ni Westmount, mais un quartier traditionnellement francophone.

    Il n’y a donc pas de quoi pavoiser, nous sommes en train de nous «Louisianiser» et il n’y pas de quoi rire. Aussi, pour «avoir la confiance dont vous parlez», il faut avoir précisément la fierté de chanter la langue de Molière et avoir l’audace prendre des mesures politiques pour la favoriser sur le plan culturel. C’est une forme de respect de soi. En montrant au reste du monde que le français rayonne culturellement au Québec, il sera beaucoup plus facile d’avoir confiance, et dès lors, d’avoir moins peur de l’anglais.

  15. l'engagé dit :

    coquille :

    il manque une « , » entre «le russe» et «qui» de la première ligne, la syntaxe est incompréhensible sans cette incise.
    Je profite d’ailleurs de cette correction pour souligner que Tym insiste sur la confiance en la langue, mais depuis le début de l’année, en dehors d’un billet qui discréditait la grammaire d’un péquiste et un billet incompréhensible à propos d’un «locassgate», tym ne parle pas de culture, de littérature ou de l’amour de la langue. N’est-ce pas curieux pour quelqu’un qui nous incite à la confiance?

  16. @ Tym.

    Marie-Mai et Céline Dion, même si elle ont un répertoire anglophone, ont aussi un répertoire francophone. Là est toute la différence!!!! Peu importe qu’elles souhaitent être connues internationalement avec des chansons en anglais, elles ont eu la décense et le respect de se créer, d’abord et avant tout, un répertoire francophone, afin de pogner ici, sur la terre de leurs ancêtres!!! Elles auront toujours mon respect là-dessus, même si elles n’ont pas écrit la moitié de ces chansons-là!!!

    C’est peut-être pour ça que Lhasa de Sela est morte en étant une parfaite inconnue pour plusieurs Québécois francophones, car, malgré le fait que ses chansons étaient encore plus efficaces que n’importe quel laxatif en vente sur le marché (parlez-en à ma blonde!!!), elle n’a jamais pogné au Québec, si on exclut le Plateau Mont-Royal, parce qu’elle n’avait pas un répertoire francophone!!!

    Simple Plan, The Lost Fingers et Pascale Picard sont des exceptions, mais ça n’empêche le fait irréfutable que ces sales traîtres-là prônent, par l’absence de répertoire francophone à leur actif, la disparition du fait français en Amérique du Nord et qu’ils se sentent à l’aise avec l’anglicisation totale de notre musique et de notre culture!!! J’aurai du respect envers eux, lorsqu’ils se créeront un répertoire francophone, car, jusqu’à maintenant, tout ce que je ressens envers eux, ce n’est que le mépris, le mépris qui égale celui qu’ils portent à la langue et à leur culture de leur nation, point barre!!!!

    «les Gilles Proulx, Gilles Vignault et Pierre Curzi de ce monde s’apprêtent constamment à enterrer vivante la langue française.»

    Ils ont raison de sonner l’alarme, car le français se meure à Montréal, autant sur l’île que dans les banlieues!!! Si on perd la grande région de Montréal, nous sommes cuits et autant écrire tout de suite la nécrologie de la langue française, et donc de la culture francophone, en Amérique du Nord!!! Mais, ça, les Stéphane Dupont de ce monde, bien confortables dans leur p’tite paroisse qui est bien à l’abri de cette anglicisation (pour l’instant), de même que leurs fans incultes, n’ont pas encore compris ça!!!

    Si on ne fait rien, on assistera, ni plus, ni moins, qu’à la disparition d’un peuple sur cette Terre, notre peuple!!! Hey, réveillez-vous, les monarcho-fédérastes, c’est un génocide, crisse!!!!

    @ l’engagé.

    Moi, au moins, je sais comment capter l’attention des gens qui me lisent, ce qui est tout le contraire de vous!!! C’est peut-être pour ça que vous êtes aussi ronflant à lire!!! En passant, sur le plan politique, je me réclame de la pensée de Jacques Brassard, de Joseph Facal, de François Legault, de Lucien Bouchard, de Mathieu Bock-Côté et de Djemila Benhabib!!! Qui suis-je???

    @ Christian.

    Peu importe nos opinion là-dessus, je crois que nous sommes d’accord sur un point, toi et moi, et c’est ma conclusion principale: une fois de plus, Labeaume a l’air fou!!!

  17. Christian Rioux dit :

    Cette histoire de langue est une menace imaginaire de plus utilisée par les nationalistes pour jouer à la victime.

  18. Caligula dit :

    *** Cette histoire de langue est une menace imaginaire de plus utilisée par les nationalistes pour jouer à la victime. ***

    C’est beau être aveugle à la réalité. Il y a à peine 100 ans au Manitoba les francos étaient 50%. Ils sont quoi aujourd’hui? 7-8%?

    Le français est en déclin au Canada et ne pas le reconnaitre est de la mauvaise foi crasse. Toutes les statistiques le démontrent. Pas pour rien que le gouvernement corrompu à Charest détourne les yeux de tous les rapports qui prouvent le déclin du français à Montréal.

    Avant les fédéralistes (époque de Bourrassa), avaient au moins la décence de défendre leur langue et d’admettre qu’elle était menacée. Aujourd’hui ils ferment les yeux les vendus. Ils savent qu’elle est en déclin mais ne veulent pas l’admettre par simple peur de donner du jus aux souverainistes. Pitoyable. Lâche. Minable.

  19. Caligula dit :

    Moi je trouve que l’angagé pond des bons textes. Je les lis tous et c’est un vrai plaisir. Ils s’appuient sur des arguments solides, la logique est impeccable, et il résiste à la tentation de lancer des flèches en bas de la ceinture (ce qui est très difficile, croyez moi). 🙂

  20. Caligula dit :

    Meetch a 20 ans

    À cette époque il y avait trois positions possible concernant la position du Québec avec le Canada :

    1 – L’indépendance
    2- Le fédéralisme renouvellé
    3- Le statu quo

    AujourdMhui l’option deux est disparue. Les fédés ont échoués.

  21. C’est faux de prétendre que le français est en perdition. Sur l’île de Montréal peut-être parce un peu parce que les immigrants s’y installent en ghettos et que les francophones s’exilent vers les banlieues. Mais Montréal n’est pas le Québec. Ailleurs, ce sont les anglais qui se font assimiler. Au Québec, le français se porte mieux que jamais. Et même au Canada, avez-vous déjà été au Nouveau-Brunswick? Avez-vous remarqué comment les athlètes olympiques anglophones parlent bien français? Mais vous ne voulez pas le voir parce que ça va à l’encontre de votre image de méchant anglais qui crache sur le drapeau du Québec, image que vous souhaitez entretenir pour servir les fins de votre projet utopique dont les québécois ne veulent pas.

    Traiter des gens qui gagnent leur vie par leur art de « sales traitres » simplement parce qu’ils ont choisi de chanter en anglais, c’est vraiment sale. Surtout quand certains autres décident de chanter en italien ou en espagnol, on les félicite. C’est de l’anglophobie!

  22. Caligula dit :

    *** ça va à l’encontre de votre image de méchant anglais qui crache sur le drapeau du Québec ***

    T’es malade man. Où tu vas chercher ça?

    Regarde les statistiques canadiennes. Le français recule partout au Canada. Et tu voudrais qu’on se console que l’anglais recule un peu en région? Pitoyable.

    Le statu quo : dernier refuge des Québécois de service.

  23. Caligula dit :

    C’est pas une question de détester les Anglais, c’est une question de se tenir debout devant eux et de ne pas les laisser nous piler sur les pieds.

    Eux le font. Mais quand c’est nous c’est de l’anglophobie? Ben oui. Toujours les deux poids, deux mesures.

  24. Gilles Laplante dit :

    Je pense qu’on prend le débat à l’envers.
    Si on doit subventionner la culture, et j’y suis opposé, ce n’est pas en donnant plus de BS à nos artistes mais en permettant aux citoyens de parfaire leur culture en leur donnant la chance de connaitre autre chose que des rigodons.

  25. Caligula dit :

    Gilles

    Les citoyens ont en masse la chance de connaître autre chose que des rigodons. On est bombardés de chansons anglaises. Au contraire, c’est les occasions de connaître notre musique traditionnelle qui manque.

    Plein de jeunes aujourd’hui ne savent même pas qui est Félix Leclerc. Ils connaîssent plus Lady Gaga et autres que les artistes québécois.

  26. @Caligula
    On n’est pas en dictature, ce n’est pas au gouvernement de décider ce que le peuple doit écouter ou pas. Écoute tes rigodons, Félix Leclerc ou Vigneault, moi je vais écouter Rammstein.

  27. Christian, tu veux en entendre des chansons anglaises? Hé bien, écoutes les postes de musique à la télé et à la radio!!!

    Nos festivals québécois ont un mandat culturel et social à respecter envers notre nation et c’est de faire connaître nos artistes et notre musique ici, pas de subventionner celle des autres!!!

  28. Caligula dit :

    *** On n’est pas en dictature, ce n’est pas au gouvernement de décider ce que le peuple doit écouter ou pas. ***

    L’art de déformer les propos des autres…

  29. Marc Thomas dit :

    Écoute pas Rammstein avec mon argent fait donc 7 heures de char pis va le voir ailleurs. Déjà que de subventionner une industrie c’est pas l’fun s’il en plus faut que cette argent sorte du pays. wow. La musique franco n’a pas à ce battre sur son propre terrain en plus! Combien de quebecois on chanté au olympiques. Et puis le festival machain en Ontario y a combien de franco pis en Louisianne? %$/%%?. La musique du Quebec n’a jamais été aussi varié. C’est pas d’aujourd’hui que ce festival fait chier les musiciens de Québec.

  30. Sam dit :

    La musique francophone qui sort de l’ordinaire au Québec se fait rare. Les Malajube, Pierre Lapointe, Yann Perreau, Ariane Moffat, Daniel Bélanger, Karkwa, Coeur de pirate et j’en oubli, sont excellent et pour certain facilement exportable.
    Si un festival veut regrouper du monde et faire découvrir de la bonne musique à ce monde, il faut lui donner quelque chose qu’il n’entend pas tous les jours à la radio. Exit donc tout ce qu’a donné Star Académie et tous ceux qui roulent depuis longtemps, car souvent ça se répète. Il reste des émergents qui sont excellents et qui sonnent différemment, comme ce que j’ai énuméré, mais aussi d’autres plus mainstream qui n’inventent rien, qui reste dans un certain sens banal.
    Le problème est que réinviter année après année tous ces mêmes artistes, ça donne une programmation qui se répète, une programmation qui n’intéresse à peu près personne.
    Il reste alors des groupes canadiens. Cette année il y entre autres Bedouin Soudclash, Great Lake Swimmers, Think About Life. Le franco-ontarien Damien Robitaille et le groupe indie-rock de ces dernières années sur la scène internationale, un groupe québécois de surcroît, Arcade Fire.
    Je ne pense pas que le Festival veut mal faire et qu’il est un organe de notre assimilation. Au contraire, il tente de nous donner une certaine fierté, en emmenant ici des groupes internationaux, qui aident à donner au Québec une place internationale. Sans McCartney, pas de Rammstein, et qui sait peut-être après d’autres géants pour les années futures.
    Ceux qui disent que « mon argent ne devrait pas financer des groupes internationaux… » devraient enlever leurs oeillères. En emmenant de gros noms à Québec, qui attire beaucoup de personnes, ce n’est pas seulement les musiciens qui encaissent les chèques, mais tous les hôteliers, taxis, RTC, restaurateurs. C’est toute l’industrie touristique qui en bénéficie.

  31. Tym Machine dit :

    @JLP,

    « The Lost Fingers et Pascale Picard sont des exceptions, mais ça n’empêche le fait irréfutable que ces sales traîtres-là prônent, par l’absence de répertoire francophone à leur actif, »

    The Lost Fingers a fait un album 100% français pour récompenser son public francophone. Alors avant d’affirmer des faussetés, renseignez-vous bon dieu.

  32. Gilles Laplante dit :

    « Plein de jeunes aujourd’hui ne savent même pas qui est Félix Leclerc. »
    Je peux comprendre le jeune, moi non plus ça ne m’intéresse pas.

  33. Caligula dit :

    *** Je peux comprendre le jeune, moi non plus ça ne m’intéresse pas. ***

    – Gilles Laplante

    Voilà un bel exemple de fermeture d’esprit. Pas obligé de tripper sur Félix Leclerc pour s’y intéresser. En connaissant son oeuvre, on est mieux placé par la suite pour apprécier la reprise du « Petit bonheur » par Groovy Hardvaark qui en a fait une version métal.

    C’est comme au cinéma… Certains clin-d’oeils de réalisateurs actuels ne sont déchiffrables que pour ceux qui ont vu les films sur lesquels ces clin-d’oeils s’appuient. Celui qui n’a aucune culture cinématographique restera désemparé par Blue velvet de David Linch. D’autres, plus allumés, qui s’intéressent à autre chose que leur petit nombril, crieront au génie.

  34. l'engagé dit :

    Avez-vous seulement lu la lettre? Ou vous faites des commentaires sur ce qu’on en a dit? Ton de la lettre est absolument modéré, posé :

    Voici la preuve que les intervenants ne sont absolument pas sectaires, mais soulignent simplement que subventionner la diffusion de «Black Eyes Peas»
    n’aide pas la communauté québécoise et sa culture.

    Voici un 2 paragraphes pour relativiser un peu les propos excessifs véhiculés ici.

    « Face à un tel état de choses, que faire? Il n’est bien sûr pas opportun, ni légitime de vouloir réglementer la programmation des festivals d’été. Amener ici des groupes rock américains ou autres relève de la stricte liberté d’initiative et des droits des promoteurs, et rien ne saurait justifier une intervention gouvernementale en ce domaine. Toutefois, c’est une tout autre chose que de financer ces initiatives et de les commanditer avec des fonds publics qui doivent normalement être dédiés au soutien et à la promotion de la culture d’ici. Pour le festival d’été 2010, le gouvernement du Québec est plus qu’un «partenaire majeur». Avec les nombreuses commandites du secteur public (Hydro-Québec, Loto-Québec, SAQ, Caisse de dépôt et placement, Musée national des beaux-arts, CLD), le soutien gouvernemental est essentiel à la tenue de ce festival. L’organisation du FEQ ne rend pas public le montant total de la subvention du Québec et des commandites en provenance du secteur public, ce qui permettrait d’en apprécier véritablement l’ampleur.

    Nous ne pouvons, comme collectivité minoritaire en Amérique et dans un contexte où la langue française n’est peut-être plus un acquis d’une pérennité indiscutable, prendre ce phénomène à la légère. Le Festival d’été de Québec a été créé en 1968 par de jeunes artistes et un groupe de gens d’affaires qui voulaient animer les places publiques et promouvoir les arts populaires. Dès l’année suivante, il présentait de grandes vedettes québécoises et, encore en 2002, il «remplissait les Plaines» avec Robert Charlebois, Diane Dufresne, Claude Dubois, Pierre Flynn et Daniel Boucher qui attiraient «l’une des plus grandes foules jamais accueillies par le Festival». Force est de constater que le Festival d’été de Québec a changé, ce qui est son droit, mais cette évolution impose maintenant une réévaluation des subventions et des commandites qu’il reçoit du gouvernement du Québec et de ses sociétés d’État. De façon plus générale, des paramètres nouveaux doivent être établis par Québec afin d’assurer une réelle concordance avec la politique en vigueur, laquelle déclare expressément que « le gouvernement entend favoriser des actions visant à valoriser les produits culturels de langue française auprès de toute la population, en particulier, auprès des jeunes ». »

    Difficile de contrer un tel raisonnement : les subventions sont faites en vertu d’une politique culturelle. La lettre dénonce l’écart entre la pratique et les politiques. Ceux qui sont en désaccord avec le contenu de la lettre peuvent très bien militer pour un changement de politique, mais que l’on ne taxe pas les auteurs d’incohérence.

  35. Normand dit :

    Malgré tout le bla bla , un fait demeure : la clique politique artistique veut toujours nous enfermer dans le même giron culturel en bloquant une ouverture sur le monde qu’importe la langue.
    Nos tartistes québécois veulent le monopole sans avoir à compétitionner.

  36. Poukoi dit :

    Avant de chialer contre un produit comportant d’importants retombés économiques pour la ville de Québec et qui en passant, est un bon produit populaire, et non « intello-marginal à l’odeur de patchouli ». Voici ce pourquoi VOUS cotisez cette année.

    Festival International Montréal/Nouvelles musiques

    Festival culturel ibéro-latino-américain de Montréal (FESTIVALISSIMO)

    Festival de musique de chambre de Montréal

    Mutek Festival de Musique électronique

    La Féria du vélo de Montréal

    Festival Sefarad de Montréal

    Festival Présence autochtone

    Festival international des feux d’artifice de Montréal

    Festival Montréal Baroque

    Festival International Reggae de Montréal

    Festival international de jazz de Montréal (FIJM)

    Festival International Montreal en Art (FIMA)

    Vues d’Afrique – Festival du film Africain et Créole

    Festival Juste pour Rire

    La Carifête

    Festival International de Merengue de Montréal

    Mondial des Cultures Drummondville

    Festival International Nuits d’Afrique de Montréal

    Festival international de courses de bateaux-dragons de Montréal

    Festival Osheaga

    FrancoFolies de Montréal

    Festival MEG Montréal

    La Coupe Rogers

    Festival des films du monde de Montréal (FFM)

    Le Marathon Oasis de Montréal

    Festival international de littérature (FIL)

    Pop Montréal

    Semaine de la mode

    Festival interculturel du Conte du Québec

    Festival du Film Voyage & Aventure [FestiVA / FIFAM]

    Image & nation, le festival international de cinéma gai et lesbien de Montréal

    Festival de films francophones Cinemania

    Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM)

    Salon du livre de Montréal

    Le Salon des métiers d’art du Québec

    Les Rendez-vous du cinéma québécois

    Festival Montréal en lumière et Montréal Nuit Blanche

    Parade de la Saint-Patrick

    Festival international du film sur l’art (FIFA)

    Festival TransAmériques de Montréal

    Festival Mondial de la Bière Montréal

    Festival St-Ambroise Fringe de Montréal

    Festival du film fantastique Fantasia

    ……

    Pourquoi chialer contre les nuits d’afrique, les libanos-machins, la musique du monde, c’est…méchant et raciste et que chialer contre les anglos c’est du protectionnisme de l’identité francofaible? Payes pour des tams tams mais pas pour un festival qui a réussit à négocier à la baisse un groupe comme RUSH???

    Ce n’est que de la peur de se sentir minable qui transpire dans certain de vos discours.

    DO HAST MICH!

  37. Poukoi dit :

    Les artistes de notre grande petite province bénéficie d’un extraordinaire engouement pour de la part de ses fans.

    Ils vendent localement leurs disques à un pourcentage plus élevé que des artistes d’autres provinces dans leurs milieux respectifs.

    Je lis un véritable crétin qui écrit que les Lost fingers (dont le deuxième album est pourrit) et Pascale Picard sont de sales traîtres ?! Pourquoi pas Jorane tant qu’à y être ? Elle a inventé un langage ! Mais non, c’est qualifié « d’astucieux » par les critiques montréalaises. La culture est une église au Québec.

    Voyez, on ne s’attaque pas à personne, et tout d’un coup, sortit de nulle part, certains blogueurs montent aux barricades à la défense des PRÊTRES de l’opinion ; nos artistes québécois. Nos beaux artistes ; ceux qu’on n’aime pas vraiment leurs produits mais dont on boit les paroles. Ceux qui font semblant d’être « ordinaire » et à qui l’on s’identifie. Flash tes lumières et prit !

  38. lil dit :

    @ Normand
    ce n’est pas une question pour les « tartistes » de garder un monople. Il s’agit plutôt de savoir si notre argent, sous forme de subvention, doit soutenir des gros noms ou le développement et le soutien des artistes d’ici. Si la subvention avait été dédiée d’avance au soutien de l’industrie touristique de Québec, alors d’accord. Mais ici, ce n’est pas le cas.
    De plus, les « tartistes », avant d’être connu, ont besoin de subventions pour se développer. Comme dans le cas d’autres industries (dont les subventions et soutiens de l’état sont beaucoup plus élevées), certains perdurent et d’autres non. Le soutien aux artistes est donc nécessaire pour que ce groupe se diversifie sinon on resterait pris avec les gros noms qui ont déjà du succès et qui finissent par vieillir.
    De plus, si c’est bon de s’ouvrir sur le monde, pourquoi du même souffle c’est bon de couper les subventions aux artistes qui veulent se faire découvrir à l’étranger, donc au monde qui devrait aussi s’ouvrir sur le monde?

  39. Jacques S. dit :

    Représentativité des origines des artistes invités au Festival d’été de Québec 2010:

    Canada: 30 (dont Quebec: 21)
    USA: 17
    France: 8
    Grande-Bretagne: 7
    Australie: 4
    Congo: 2
    Algerie: 1
    Allemagne: 1
    Bénin: 1
    Catalogne: 1
    Colombie: 1
    Espagne: 1
    Ethiopie: 1
    Finlande: 1
    Haîti: 1
    Jamaîque: 1
    Japon : 1
    Mali: 1
    Serbie: 1
    Touva: 1

    Canada
    Bedouin Soundclash
    BILLY TALENT
    Delhi 2 Dublin
    Great Lake Swimmers
    Jill Barber
    Matt Andersen
    Radio Radio
    RUSH
    Think About Life

    Quebec
    Bobby Bazini
    Colin Moore
    Damien Robitaille
    Elisapie Isaac
    Gilles Vigneault
    Jah & I
    Kid Koala
    Le Matos
    Le plus beau RYTHME du Québec
    Les Chansons d’Abord
    Loco Locass
    Maxime Landry
    Papagroove
    Romulo Larrea
    Sam Shalabi
    Soirée Hip Hop Québec
    Steve Hill
    Sylvain Cossette
    The Arcade Fire
    Yann Perreau
    Yoel Diaz

    USA
    Allen Toussaint
    Andrew Bird
    Chicha Libre
    Dream Theater
    Fool’s Gold
    Frank Vignola Quintet
    Ozomatli
    Passion Pit
    Phantogram
    Santana
    Steve Winwood
    Sweet Hollywaiians
    The Black Eyed Peas
    The Budos Band
    Trevor Hall
    Trombone Shorty & Orleans Avenue
    William Fitzsimmons

    France
    Caravan Palace
    Enrico Macias et l`Orchestre Arabo-Andalou
    Ethiopiques
    Hindi Zahra
    Madjo
    Pierpoljak
    Sanseverino
    Les Chansons d’Abord

    Grande-Bretagne
    Charlie Winston
    Iron Maiden
    James Hunter
    Renaissance
    Roger Hodgson de Supertramp
    Steve Hackett
    The Heavy

    Australie
    Geoffrey Gurrumul Yunupingu
    John Butler Trio
    Oka
    The Cat Empire

    Congo
    Konono n°1

    Algerie
    Enrico Macias et l`Orchestre Arabo-Andalou

    Allemagne
    Rammstein

    Bénin
    Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou

    Catalogne
    La Pegatina

    Colombie
    LA – 33

    Espagne
    Xarxa Theatre

    Ethiopie
    Ethiopiques

    Finlande
    Apocalyptica

    Haîti
    Orchestre Septentrional

    Jamaîque
    Jimmy Cliff

    Japon
    Sweet Hollywaiians

    Mali
    Bassekou Kouyate & Ngoni Ba

    Serbie
    Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra

    Touva
    Yat-Kha

    Artistes invités qui se produiront sur la plus grande scène du festival, celle des Plaines d’Abraham.

    Canada (2)
    BILLY TALENT
    RUSH

    Quebec (7)
    Colin Moore
    Gilles Vigneault
    Les Chansons d’Abord
    Loco Locass
    Steve Hill
    Sylvain Cossette
    The Arcade Fire

    USA (4)
    Dream Theater
    Santana
    Steve Winwood
    The Black Eyed Peas

    France (1)
    Les Chansons d’Abord

    Grande-Bretagne (2)
    Iron Maiden
    Roger Hodgson de Supertramp

    Allemagne (1)
    Rammstein

    Finlande (1)
    Apocalyptica

  40. Christian Rioux dit :

    Si la langue est la seule chose qui fait de nous des québécois, on est culturellement très pauvres.

  41. l'engagé dit :

    On fait tous des fautes lorsque l’on publie un commentaire sur un blogue, on oublie des mots, on fait des accords en vitesse, on confond des homonymes. Je dirais à la blague que «[ces] normal» .

    Il y a une oralité, une pression lorsque l’on réagit. Par ailleurs, contrairement au propriétaire du blogue, ceux qui commentent ne peuvent remanier leur texte.

    Néanmoins, je m’étonne, dans un débat sur la culture, de lire des réactions où la syntaxe y est carrément massacrée : incapacité à comprendre la différence entre «ses» et «leurs», «que» et dont», incapacité à discerner le régime verbal approprié, anacoluthe, utilisation fautive de la ponctuation, ça fait dur! Ce type d’écriture ne peut qu’alimenter l’argumentaire selon lequel la concentration de musique populaire, commerciale et anglo-saxonne est préjudiciable pour notre culture, notre identité. La structure même de l’expression linguistique de notre pensée commence à ressembler à l’anglais. Il semble alors difficile de soutenir, dans cette preuve probante de «louisianisation», que le français n’est pas menacé.

    Enfin, le festival est vu pour certains comme un «produit» et c’est là tout le problème, la culture devrait échapper à cette logique marchande.

  42. Poukoi dit :

    @Jacques S.

    Ca c’est de la bonne job mon Jack! Merci!

    Alors, si on se fie à Jacky Sssss. Y’en a tu un pwoblèmm ? Et ben…non.

    Certaine personne crée de laides réalités pour ensuite se répugner de leurs laideurs !

    Bandes d’ « autosuffiseur » !

  43. l'engagé dit :

    La langue est le dénominateur commun ou la matrice à partir desquels la nation se représente, se construit, se réfléchit, se raconte, se rêve. La langue est le vecteur par lequel la culture, la littérature, l’histoire, les arts sont liés. La langue est le plasma par lequel nos spécificités économiques, politiques sont à la fois nourries et solidarisées. La langue est l’esprit par lequel la communauté québécoise relie les individus.

    En corrodant ce qui nous unit, nous nous atomisons comme individus et devenons de plus en plus vulnérables aux différents déterminismes et aux différentes contingences qui sont légions dans la postmodernité.

    On ne «pense» pas, pour ensuite traduire cette pensée dans une langue, les cognitions sont produites à même la langue, c’est pourquoi la langue est un facteur identitaire et communautaire si puissant.

    Si donc les Québécois se définissent culturellement par le français, tant mieux parce que comme l’a chanté Duteil :

    «Elle a jeté des ponts par-dessus l’Atlantique
    Elle a quitté son nid pour un autre terroir
    Et comme une hirondelle au printemps des musiques
    Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

    Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
    Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
    Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
    Et qu’on y parle encore la langue de chez nous

    C’est une langue belle à qui sait la défendre
    Elle offre des trésors de richesse infinie
    Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
    Et la force qu’il faut pour vivre en harmonie

    Et de l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe
    En écoutant chanter les gens de ce pays
    On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
    Et qu’il a composé toute une symphonie»

    L’Engagé

    P.S. Merci Caligula d’avoir pris ma défense!

  44. Jacques S. dit :

    Toutes les subventions que reçoit le Festival sont orientées vers le succès économique de l’événement. On repassera pour la mission « Défibrillateur de la langue française » qui incombe aux organisateurs. Tourisme et rentabilité sont les mots clés. Mission accomplie pour Daniel Gélinas.

    Lisez ce texte…

    Pas un sou en subvention de la Culture
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/festival-dete/201005/06/01-4277996-pas-un-sou-en-subvention-de-la-culture.php

  45. Christian Rioux dit :

    Ce qui est ridicule, c’est que si on coupe les subventions Rammstein peut probablement venir quand même, alors que les certains zartisses québécois ne peuvent pas survivre sans subventions.

    Et encore plus ridicule c’est que Rammstein a 3 chansons avec des bouts en français. C’est assez spécial d’entendre Till chanter « Non, rien de rien, je ne regrette rien! »

    Rammstein chante majoritairement en allemand et en anglais, mais un peu en russe, français et espagnol.

  46. Gilles Laplante dit :

    Intéressant! On est fermé d’esprit si on ne s’intéresse pas à ce qui intéresse Caligula. On est aussi fermé d’esprit si on ne pense pas comme Caligula. Ça ce n’est pas nouveau.
    Je n’ai jamais dit que je ne connaissais pas Félix. Dans ma jeunesse, j’ai déjà assisté à un spectacle de Félix. Pas très stimulant. On entendait pratiquement que ça à la radio avec les interprètes de chansonnettes françaises. Alors, je connais peut-être mieux Félix que vous-même. Mais vous n’avez peut-être pas assez vécu pour avoir connu cette époque.

     » la culture devrait échapper à cette logique marchande. ». J’aimerais bien qu’on me l’explique celle-là car c’est pourtant ce que les artistes essayent de nous vendre.

  47. Caligula dit :

    Gilles

    Il y a une différence entre ne pas s’intéresser à Félix Leclerc et ne mêmne pas le connaître. Tu as justifié l’ignorance des jeunes en disant que toi non plus ça ne t’intéressait pas.

    Moi je m’intéresse à tout. Et les fédés me traîtent de replié sur moi-même… 🙂

  48. l'engagé dit :

    Il y a une question de fond à votre interrogation Monsieur Laplante, il s’agit d’un enjeu philosophique et artistique : «qu’est -ce que la culture?»

    La réponse est riche, complexe, plurielle, mais surtout, la culture se distingue de l’industrie, du commerce, des échanges mercantiles de ce qu’elle n’est pas un «bien» au sens immanent, mais une richesse au sens transcendant. Goethe je crois a dit : «la culture c’est ce qui se transmet d’une génération à l’autre», on pourrait aussi penser à Hegel et se référer au «Geist».

    La différence donc entre culture et industrie, c’est que le promoteur, le producteur, voient le domaine culturel comme un espace de profit potentiel, un espace comme un autre, dans lequel ils se sont spécialisés pour «faire des affaires». La qualité d’une pièce, d’un artiste, à leur yeux, c’est le potentiel en terme de rendement économique qu’il représente.

    Homère, Ovide, Socrate, Platon, Pic, Erasme, Cervantès, Rabelais, Molière, Lafontaine, Bach, Mozart, nous sont connus non pas parce qu’ils fracassent un niveau de vente, mais pour leur aptitude à exprimer le «beau», et le «vrai». Ce qui nous amène à parler d’art.

    La quête créatrice, l’expression artistique a pour domaine l’absolu; le commerce, lui, est assujetti à la contingence, au déterminé : il est difficile pour lui dans ce contexte de savoir dépasser les paradoxes entre infiniment universel et l’infiniment local.

    Les artistes ne «vendent» pas cela, c’est impossible, ils nous demandent un soutien pour qu’ils puissent consacrer leur vie à la recherche de la forme, de l’expression des découvertes sensibles qui les font vibrer.

    Cela ne veut pas dire qu’un succès artistique ne peut-être commercial, ni qu’un succès commercial ne peut être artistique…

    Vouloir que la culture échappe à la logique marchande, c’est accepter qu’elle n’appartienne pas au dictat de la rentabilité. Pour qu’un génie comme Gainsbourg, Ferré, ou Baudelaire émerge, il faut peut-être une armée d’artistes qui tentent leur chance.

    Donc justifier un festival (ou une autre activité culturelle) à l’aune du simple succès commercial, c’est limiter la culture et l’art à une dimension relative extrêmement réduite par rapport à leur rôle humain véritable. Dans la situation d’une nation québécoise très fragile, la culture joue un rôle prépondérant, à la fois dans notre rayonnement, que comme espace de représentation.

    En limitant les occasion de jouer un rôle culturelle, nous acceptons, culturellement d’être remplacés. Et comme en tant que nation minoritaire nous sommes politiquement, économiquement et socialement constamment remplacés, parce qu’intégrés dans un système politique qui est le reflet des institutions d’un peuple majoritaire qui n’est pas le nôtre, nous avons besoin des ailes que nous procure l’épanouissement artistique et culturel (parce qu’absolu et transcendant comme je l’ai dit plus haut).

    Est-ce plus clair?

    Si ça ne l’est pas, il faut d’abord lire l’excellente critique de Baudelaire, «Le peintre de la vie moderne»

    Un peu de Miron ne fait pas de tort :

    «Je suis sur la place publique avec les miens

    la poésie n’a pas à rougir de moi

    j’ai su qu’une espérance soulevait ce monde jusqu’ici.»

    Il n’avait pour armes que sa voix et sa voix tonnait haut :

    «je radote à l’envers je chambrale dans les portes

    je fais peur avec ma voix les moignons de ma voix.»

    Avec simplement cela il va «s’arracher le colonialisme de la gueule»

    Vous pourrez terminer avec Wilde (dans sa préface au Portrait de Dorian Gray) et vous aurez mieux compris ce que j’entendais par mon refus de l’aliénation de l’art par le commerce.

    Nous pourrons plus facilement discuter à l’aune de votre interprétation de ces textes ou de textes de votre choix.

    L’Engagé

  49. l'engagé dit :

    Gilles Laplante me posait une question : «la culture devrait échapper à cette logique marchande. J’aimerais bien qu’on me l’explique celle-là car c’est pourtant ce que les artistes essayent de nous vendre.»

    la réponse est ici : http://lepamphletparu.blogspot.com/2010/05/pour-la-culture.html

  50. Puisque j’ai payé pour voir Ramsmtein, mais que cet argent est distribué à travers tous les autres artistes, même les plus insignifiants, j’ai donc subventionné les autres artistes non? Dans le fond je paye pour Vigneault et autres pour lesquels je n’ai aucun intérêt.

  51. l'engagé dit :

    Vous venez de circonscrire le nerf de la guerre…

    Contrairement à ce qu’affirme Le Soleil, 26% des commandites ne viennent pas du privé, mais des sociétés d’État, plus les subventions fédérales et provinciales de l’industrie et du tourisme, et un saupoudrage de la ville et Québec et de la SODEC, on est donc pas loin de 56% de financement public.

    Je n’ai rien contre la présentation d’artistes anglo-allo-locaux ou d’artistes internationaux, mais je suis en train de payer pour qu’un festival offre et face la promotion de groupes commerciaux, de majors anglo-saxons, lesquels contribuent à la diffusion d’une influence hégémonique nocive (thèmes musicaux et rythmes généralement assimilables à du fast-food, hypersexualisation, hétérosexisme, violence et valorisation de l’argent).

    Le FEQ est donc une drôle de poutine, dans laquelle la musique francophone semble minoritaire, ce qui ne serait pas grave si c’était pour faire de la place pour une musique tout aussi locale, mais d’ailleurs; le problème est que cette dilution se fait au profit de cette même musique dont nous sommes constamment immergées et contre laquelle nos artistes et nos institutions se battent à longueur d’année.

    Il y a donc une forte contradiction entre chercher à valoriser la culture québécoise et francophone, ce pourquoi travaillent énormément d’acteurs politiques, culturels et économiques, pour soudain cesser tout simplement pour des raisons de succès commercial.

    Oui avec votre billet vous donnez un coup de pouce, mais certains choix du festival encouragent une certaine aliénation : nous pourrions être la vitrine d’une culture vibrante et différente d’ici et d’ailleurs, mais en mélangeant cela au «greavy» commercial et anglophone, on permet indirectement à nos gouvernements de le subventionner.

    Comprenez que l’on ne critique nullement la programmation en ce qui a trait à votre groupe allemand TRÈS ORIGINAL, ni au «No Smoking Orchestra» de Zagreb et Belgrade, mais le fait que le plus gros événement culturel et musical de Québec, si ce n’est du Québec, présente une vitrine très anglaise, très pop de la culture.

    Il y a une différence entre des subventions et des commandites pour qu’un festival puisse vendre ses laisser-passer 54 $ afin d’écouter The Black Eyed Peas et les 100 000 personnes qui avaient pu écouter gratuitement BV3, un groupe local, lors du FIJM 2008, laquelle foule a ensuite alors l’occasion d’apprécier un genre de musique différent en déambulant. Le mémorable retour d’Indochine avec Coeur de pirate est une vitrine beaucoup plus représentative et valorisante si l’on cherche à promouvoir le tourisme dans Capitale nationale.

    Si effet, Québec offre une programmation qui ne reflète pas le bijou de cet ilot francophone et ouvert en Amérique, en quoi pourra-t-elle se distinguer d’Ottawa, de Winnipeg , de Windsor, Edmonton ou de Calgary?

    Si le succès est immédiat, cela érode notre fierté à long terme, en quoi sommes-nous si spéciaux si nous répétons ce qui se fait ailleurs?

  52. C’est un FESTIVAL, pas une organisation de propagande nationaliste!

    Voici un avant-goût:
    http://matthiasgirls.skyrock.com/2780457948-Rammstein-Fruhling-in-Paris-Live-9-12-09.html

  53. Gilles Laplante dit :

    Caligula,
    Je ne justifie rien, je comprend. Et je ne vois pas en quoi le fait pour un jeune de ne pas connaître Félix est une catastrophe.
    « Moi je m’intéresse à tout. ». Quand trouvez-vous le temps de dormir? Je ne crois pas ça qu’on puisse s’intéresser à tout. Ce n’est pas humainement possible. Et j’entend ici par intéresser connaître assez le sujet pour pouvoir en discuter avec un expert.

    l’engagé,
    N’essayez pas de me traîner sur votre blogue. Je trouve que ça manque d’honnêteté. Je vous ai posé une question ici, répondez moi ici.

  54. l'engagé dit :

    @Gilles Laplante, j’ai encore essayé d’éditer ici la fameuse réponse que vous exigez. Peine perdue

    Monsieur Christian Rioux pourra en témoigner. Si vous êtes capable de trouver la première version (la plus conforme) que j’ai voulu éditer ce soir, vers 20h30, ça serait gentil. Sinon, Monsieur Laplante va devoir s’accommoder du lien que j’avais mis, à la grande satisfaction de ceux qui n’aiment pas mon style…

  55. kk1 dit :

    arreter don de vs ostiner hahah vs aller payer parreil pour aller voir ce shiow la facke garder la ville a decider ke c’est sa pis ke c’est plus d’anglais que de francais donc on peut rien ni faire personnellement jaime mieu la musique anglais que francaise et ke cette année je suis plus encourager à y aller.

  56. Ben dit :

    Si tu aimes Rush, tu vas surement aimer le nouveau documentaire, Rush: Beyond the Lighted Stage, je viens de le louer sur la vidéo sur demande de Cogeco. Ça rappel de bon souvenir.

    Bon Spectacle !!!

  57. willis dit :

    c’est ridicule chialer a propos du manque d’artiste francophone. Après tout, c’est pas le festival francophone d’été de québec. C’est bien beau défendre le francais mais le festival est aussi financé par le fédéral et nous sommes un pays bilingue si vous l’ignoriez encore. L’art de se plaindre le ventre plein quoi!

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